« La Fille du régiment » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 2 359 :
Écoutez-moi, de grâce !…
 
:::''ROMANCE.''
:::Pour me rapprocher de Marie,
:::Je m’enrôlai, pauvre soldat,
:::Et pour elle risquant ma vie,
:::Je me disais dans le combat :
:::Si jamais la grandeur enivre,
:::Cet ange qui m’a su charmer,
:::ll me faudrait cesser de vivre,
:::S’il me fallait cesser d’aimer !
 
:::''ENSEMBLE.''
{|
|{{réplique|LA MARQUISE.}}
::Qu’a-t-il ? quelle audace !
::Qu’ose-t-il espérer ?
::De ces lieux qu’on le chasse !
::Il n’y peut demeurer !
///
{{réplique|TONIO.}}
Pardonnez mon audace !
Que je puisse espérer !
Ce bonheur, cette grâce
Que je viens implorer !
 
|{{réplique|SULPICETONIO.}}
::Pardonnez mon audace !
::Que je puisse espérer !
::Ce bonheur, cette grâce
::Que je viens implorer !
|}
 
{|
|{{réplique|TONIOSULPICE.}}
Pardonnez son audace !
Laissez-leur espérer
Ce bonheur, cette grâce,
Qu’ils osent implorer.
 
///
|{{réplique|MARIE.}}
Pardonnez son audace !
J’ai permis d’espérer,
Avec lui cette grâce,
J’ose ici l’implorer.
|}
 
{{réplique|TONIO.}}
::Tout en tremblant, je viens, madame,
::Réclamer mon unique bien !
::Si j’ai su lire dans son âme,
::Mon bonheur est aussi le sien !
::Jusqu’à l’espoir mon cœur se livre ;
::Sa voix saura vous désarmer…
::Il nous fallait cesser de vivre,
::S’il nous fallait cesser d’aimer !
 
:::''REPRISE DE L’ENSEMBLE.''
 
{{réplique|LA MARQUISE.}}