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extrémement diligentes, & dans les courses violentes. Si l’on ne remedie à ce mal, ils en sont estropiez, lors qu’elle est prés de la couronne ; ce mal est peu ordinaire, mais il estropie beaucoup de Chevaux.
extrémement diligentes, & dans les courses violentes. Si l’on ne remedie à ce mal, ils en sont estropiez, lors qu’elle est prés de la couronne ; ce mal est peu ordinaire, mais il estropie beaucoup de Chevaux.


Elles viennent aussi quand le Cheval estant travaillé trop jeune, on ne luy a pas donné loisir de fortifier ses jointures ; au commencement il y en a d’aussi petites qu’une féve, qui avec le temps deviennent comme la moitié d’une petite pomme, plus ou moins ; & ordinairement elles sont aux deux cotez du paturon, & dans le milieu entre les deux il y a peu d’enflure. Comme bien des gens ne connoissent pas les effets du feu, & qu’ils les apprehendent, je proposeray le remede suivant : il faut commancer par dessoler, & ensuitte couper le poil qui est dessus bien ras, & mettre sur toute la Forme, de véritable huile laurier, de la filasse pardessus, une envelope & une ligature, au bout de deux jours bien nettoyer toutes les croutes que l’huile de laurier a attiré, & en remettre de nouvelle sur la mesme filasse qui a déja servi, & continuer de la sorte ; assez souvent on guerit les Formes de cette maniere, si en dessolant on a fendu la fourchette pour élargir le pied, comme je l’ay enseigné, & qu’on tienne toujours cette fente de fourchette ouverte, en mettant les plumaceaux dans icelle par dedans le paturon, & seulement lors que l’apareil sur la solle est mis & arresté dans
Elles viennent aussi quand le Cheval estant travaillé trop jeune, on ne luy a pas donné loisir de fortifier ses jointures ; au commencement il y en a d’aussi petites qu’une féve, qui avec le temps deviennent comme la moitié d’une petite pomme, plus ou moins ; & ordinairement elles sont aux deux cotez du paturon, & dans le milieu entre les deux il y a peu d’enflure. Comme bien des gens ne connoissent pas les effets du feu, & qu’ils les apprehendent, je proposeray le remede suivant : il faut commancer par dessoler, & ensuitte couper le poil qui est dessus bien ras, & mettre sur toute la Forme, de véritable huile laurier, de la filasse {{corr|pardessus|par dessus}}, une envelope & une ligature, au bout de deux jours bien nettoyer toutes les croutes que l’huile de laurier a attiré, & en remettre de nouvelle sur la mesme filasse qui a déja servi, & continuer de la sorte ; assez souvent on guerit les Formes de cette maniere, si en dessolant on a fendu la fourchette pour élargir le pied, comme je l’ay enseigné, & qu’on tienne toujours cette fente de fourchette ouverte, en mettant les plumaceaux dans icelle par dedans le paturon, & seulement lors que l’apareil sur la solle est mis & arresté dans