« Page:Solleysel - Parfait mareschal - 5è éd., 1680 - tome 1.djvu/147 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Note latérale droite|{{sc|Chap.<br /> |
{{Note latérale droite|{{sc|Chap.<br />ⅼ}}.}}fine, nourrissez-les dans un mortier avec le miel peu à peu & autant d’extrait de genevre que de miel, & mettez le tout dans un pot pour les usages ausquels vous employez la theriaque ; car il resistera aux venins, consommera les humiditez superflues, donnera appetit, & guerira les tranchées, la dose est d’une once jusques à deux, avec du vin blanc ou clairet. |
||
⚫ | On nomme ce theriaque diatessaron parce que il n’y entre que quatre sortes de poudres avec le miel, & l’extrait de genevre qui font une composition fort souveraine, & alexitere, qui vaut mieux que la theriaque que beaucoup de Mareschaux employent, qui ne leur coute que un écu la livre, aussi n’a t’elle que le nom de theriaque & non les vertus. |
||
On nomme ce theriaque diatessaron parce que il n’y entre que |
|||
quatre sortes de poudres avec le miel , & l’extrait de genevre qui |
|||
⚫ | |||
Si les remedes precedents n’ont pas guery vostre Cheval |
Si les remedes precedents n’ont pas guery vostre Cheval, faites celuy qui suit que j’ay souvent éprouvé. |
||
{{centré|''Autre pour Cheval qui pisse le sang''.}} |
{{centré|''Autre pour Cheval qui pisse le sang''.}} |
||
Prenez deux onces de theriaque d’Andromaque qui est la plus fine, au deffaut de celle-là |
Prenez deux onces de theriaque d’Andromaque qui est la plus fine, au deffaut de celle-là, le diatessaron peut servir, miel commun quatre onces, cassonade fine autant, mélez bien le tout dans un mortier, en bien incorporant les matieres, puis adjoûtez encore anis, coriandre & reglisse, de chacun deux onces en poudre fine ; mélez bien le tout, puis délayez-le avec une pinte de vin rouge, & le donnez au Cheval qui doit estre bridé trois heures avant, & autant après la prise, tirez luy du sang le lendemain. |
||
Et le jour après la saignée donnez luy un lavement avec deux pintes & |
Et le jour après la saignée donnez luy un lavement avec deux pintes & chopine de petit lait de vache que vous ferez bouillir y ayant mêlé parmy deux onces de scories de foye d’antimoine en poudre fine, d’abord que le tout bouillira à gros bouillons ostez du feu, & mélez parmy quatre onces d’huile d’olive, donnez le tout tiede au Cheval, si son mal continue ce que je ne crois pas, il faudroit reïterer tout ce procedé ; avec ce dernier remede j’ay veu guerir plusieurs Chevaux sans avoir eu la moindre suitte. |
||
<section end=chap50 /> |
<section end=chap50 /> |
||
----{{Note latérale droite|CHAP.<br />ⅬⅠ.}} |
|||
---- |
|||
{{centré|''Remede pour |
{{centré|''Remede pour les Testicules retirez dans le corps, par la violence de la douleur.''}} |
||
<section begin=chap51 /> |
<section begin=chap51 /> |
||
{{Lettrine|C|3}}E n’est pas icy l’endroit, où l’on devroit parler de cette maladie, & quelques Critiques pourront le trouver mauvais, |