« Jour de fête » : différence entre les versions

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Suppression d’un point d’interrogation erroné: Toute la poésie du monde est là dans l’inconnu de sa pensée? → Toute la poésie du monde est là dans l’inconnu de sa pensée. (voir l’original sur Gallica, Gil Blas du 20-7-1886)
Ajout d’une virgule omise (voir l’original dans le Gil Blas du 20-7-1886): il était en fête ce peuple → il était en fête, ce peuple
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Je sortis. La ville était en gaieté, déjà. Les bourgeois venaient sur leurs portes et regardaient les drapeaux d'un air heureux. On riait, on s'était levé pour la fête, enfin !
 
Le peuple était en fête ! Pourquoi ? Le savait-il ? Non. On lui avait annoncé qu'il serait en fête... il était en fête, ce peuple. Il était content, il était joyeux. Jusqu'au soir il demeurerait ainsi en allégresse, par ordre de l'autorité, et demain ce serait fini.
 
O Bêtise ! Bêtise ! Bêtise humaine aux innombrables faces, aux innombrables métamorphoses, aux innombrables apparences ! On se réjouissait par toute la France avec de la poudre et des drapeaux ? Pourquoi cette joie nationale ? Pour célébrer la richesse publique au lendemain d'un emprunt nouveau ? Pour célébrer la consécration de la liberté au jour même où apparaît plus menaçante que les tyrannies impériales ou royales, la tyrannie républicaine ?...