« L’Art romantique/Les Drames et les romans honnêtes » : différence entre les versions

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{{titre|Les Drames et les romans honnêtes|Charles Baudelaire|La Semaine théâtrale, novembre 1857}}
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{{titre|Les Drames et les romans honnêtes|Charles Baudelaire|La Semaine théâtrale, novembre 1857}}
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Depuis quelque temps, une grande fureur d'honnêteté s'est emparée du théâtre et aussi du roman. Les débordements puérils de l'école dite romantique ont soulevé une réaction que l'on peut accuser d'une coupable maladresse, malgré les pures intentions dont elle paraît animée. Certes, c'est une grande chose que la vertu, et aucun écrivain, jusqu'à présent, à moins d'être fou, ne s'est avisé de soutenir que les créations de l'art devaient contrecarrer les grandes lois morales. La question est donc de savoir si les écrivains dits vertueux s'y prennent bien pour faire aimer et respecter la vertu, si la vertu est satisfaite de la manière dont elle est servie.
 
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Je reviendrai plus tard sur cette question, et je parlerai des tentatives qu'ont faites pour rajeunir le théâtre deux grands esprits français, Balzac et Diderot.
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