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[[Image:19510500 Gilles MAIRET Photo scolaire1 thumb.jpg|right|thumb|150px|<center>Lorsque j'avais 5 ans</center>]]
 
= Présentation =
Je suis né en [[w:1946|1946]] à La [[w:Hôpital de la Salpêtrière|Salpêtrière]] (Paris 13{{e}}) et je suis un vrai parigot tête de veau. Mes parents, mes grands-parents, mes arrière-grands-parents étaient de Paris et je n'ai jamais quitté ma ville dont je suis amoureux. Mon Paris était populaire ; il devient de plus en plus bourgeois et bobo et c'est de moins en moins le Paris que j'aimais.
* quandQuand je partais le matin à l'école communale, j'aimais le voiture à cheval qui livrait à la crémerie le lait frais dans de grands bidons en aluminium &nbsp;;
* ma maman n'aimait pas la crémière, qui s'appelait Carmen, car elle était réputée pour séduire tous les hommes du quartier ;
* autour de la place d'[[w:Victor Basch|Alésia]], près de laquelle j'habitaisnous habitions, il y avait six salles de cinéma, toutes petites, aux sièges crevés ; mais on y voyait de tout pour pas cher &nbsp;;
* le quartier d'[[w:Alésia (métro de Paris)|Alésia]] était un mélange d'ouvriers, d'employés et de petits bougeois. Pour les plus snobs des petits bourgeois, il y avait sur la place d'Alésia un traiteur appelé "Vivier" où les serveuses étaient vêtues de ce qui me paraissait être des robes de soirée noires - maintenant, c'est une banque (évidemment).&nbsp;;
* Auau rez-de-chaussée de notre immeuble, sur la rue, il y avait ce qu'on appelait un "bouillon" (tenu par une Mme Breton, morte depuis un demi-siècle au moins) : un "restaurant" très simple où l'on mangeait sur de longues tables avec des bancs de bois, pour un prix dérisoire, un plat unique&nbsp;: du bouillon de poule mêlé de viande hachée de cheval, dans lequel on faisait tremper son pain. Dans la cour de l'immeuble, il y avait un poulailler où la propriétaire du "bouillon" élevait sa matière première &nbsp;;
* Nousnous autres gamins jouions aux billes au milieu de la rue, parce qu'il n'y avait presque pas de voitures, loin de la vue de nos parents. Mais si un voisin nous surprenait à faire des bêtises, il nous fichait une paire de claque et si nous avions la mauvaise idée d'en parler à nos parents, non seulement ceux-ci n'allaient pas se plaindre auprès du voisin, mais ils disaient qu'il avait eu bien raison et nous avions droit à une seconde paire de claques &nbsp;!
* notre concierge s'appelait Mme Nicolas ; elle était grosse, peu soignée et revêche -&nbsp;une vraie concierge de Paris&nbsp;! Elle aussi a disparu depuis à peu près un demi-siècle. Mais les morts survivent tant qu'ils demeurent dans la mémoire des vivants...
* Les photos de Doisneau vous donneront une idée de ce qu'a été mon enfance. Doisneau habitait Montrouge, à deux pas de la place d'Alésia.
 
Mais ceCe Paris du {{S|XIX|e}}, qui a survécu jusque dans mon enfance, dans les années 1950, a disparu. Si vous aimez Paris - le vrai, pas celui des touristes et des nouveaux riches, dites-le moi.
 
== Ma page de travail personnelle ==
 
[[Utilisateur:Gilles MAIRET/Divers]]