« L’Invitation au voyage (Le Spleen de Paris) » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
ThomasBot (discussion | contributions)
m Marc : navigateur
ThomasBot (discussion | contributions)
m Marc : prose
Ligne 1 :
<div class="prose">
{{Navigateur|[[Petits Poèmes en prose - XVII. Un Hémisphère dans une chevelure| - XVII. Un Hémisphère dans une chevelure]]|[[Petits Poèmes en prose]]|[[Petits Poèmes en prose - XIX. Le Joujou du Pauvre| - XIX. Le Joujou du Pauvre]]}}
 
Ligne 28 ⟶ 29 :
 
Ces trésors, ces meubles, ce luxe, cet ordre, ces parfums, ces fleurs miraculeuses, c'est toi. C'est encore toi, ces grands fleuves et ces canaux tranquilles. Ces énormes navires qu'ils charrient, tout chargés de richesses, et d'où montent les chants monotones de la manoeuvre, ce sont mes pensées qui dorment ou qui roulent sur ton sein. Tu les conduis doucement vers la mer qui est l'infini, tout en réfléchissant les profondeurs du ciel dans la limpidité de ta belle âme; - et quand, fatigués par la houle et gorgés des produits de l'Orient, ils rentrent au port natal, ce sont encore mes pensées enrichies qui reviennent de l'Infini vers toi.
</div>