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engagèrent l’ennemi dans une poursuite pénible, le harassèrent par une infinité de petits combats, et enfin renversèrent cette masse de cavalerie impénétrable, mais trop lourde pour se prêter aux évolutions nécessaires. Cependant l’infanterie légère des Palmyréniens, lorsqu’elle eut tiré toutes ses flèches, sans moyen d’éviter un combat plus rapproché, n’offrit plus que des soldats désarmés à l’épée formidable des légions. [[:w:Aurélien (empereur romain)|Aurélien]] avait choisi ces troupes de vétérans qui campaient ordinairement sur le Haut-Danube, et dont la valeur avait été si rudement éprouvée dans la guerre des Allemands<ref>[[:w:Zosime (historien)|Zosime]], l. {{rom|i|1}}, p. 44-48. Le récit que cet historien fait des deux batailles est clair et circonstancié.</ref>. Après la défaite d’Émèse, [[:w:Septimia Bathzabbai Zénobie|Zénobie]] ne put rassembler une troisième armée. Les nations qui lui avaient obéi ne la reconnaissaient plus pour souveraine ; et le vainqueur, résolu de s’emparer de l’[[:w:Période romaine de l'Égypte|Égypte]], avait envoyé dans cette province [[:w:Probus (empereur)|Probus]], le plus brave de ses généraux. Palmyre était la dernière ressource de la veuve d’[[:w:Odénat|Odenat]]. Elle s’enferma dans sa capitale, fit toutes sortes de préparatifs pour une vigoureuse résistance ; et, remplie d’un courage intrépide, elle déclara que son règne ne finirait qu’avec sa vie.
engagèrent l’ennemi dans une poursuite pénible, le
harassèrent par une infinité de petits combats, et
enfin renversèrent cette masse de cavalerie impénétrable, mais trop lourde pour se prêter aux évolutions nécessaires. Cependant l’infanterie légère des
Palmyréniens, lorsqu’elle eut tiré toutes ses flèches,
sans moyen d’éviter un combat plus rapproché,
n’offrit plus que des soldats désarmés à l’épée formidable des légions. [[:w:Aurélien (empereur romain)|Aurélien]] avait choisi ces troupes
de vétérans qui campaient ordinairement sur le
Haut-Danube, et dont la valeur avait été si rudement
éprouvée dans la guerre des Allemands<ref>[[:w:Zosime (historien)|Zosime]], l. {{rom|i}}, p. 44-48. Le récit que cet historien fait des deux batailles est clair et circonstancié.</ref>. Après la
défaite d’Émèse, [[:w:Septimia Bathzabbai Zénobie|Zénobie]] ne put rassembler une
troisième armée. Les nations qui lui avaient obéi ne
la reconnaissaient plus pour souveraine ; et le vainqueur, résolu de s’emparer de l’[[:w:Période romaine de l'Égypte|Égypte]], avait envoyé dans cette province [[:w:Probus (empereur)|Probus]], le plus brave de
ses généraux. Palmyre était la dernière ressource
de la veuve d’[[:w:Odénat|Odenat]]. Elle s’enferma dans sa capitale, fit toutes sortes de préparatifs pour une vigoureuse résistance ; et, remplie d’un courage intrépide, elle déclara que son règne ne finirait qu’avec
sa vie.


<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Description de Palmyre.}}</span>{{ancre|ch 11.32}}Dans les déserts incultes de l’Arabie la nature a semé quelques terrains fertiles, qui s’élèvent, semblables à des îles, au milieu d’un océan de sable.
<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Description de Palmyre.}}</span>{{ancre|ch 11.32}}Dans les déserts incultes de l’Arabie la nature a semé quelques terrains fertiles, qui s’élèvent, semblables à des îles, au milieu d’un océan de sable.