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« Nous aussi nous te connaissons, ô barde venu d’un
Ni eùê lia-h-anaù, o loarh cieit a bell-bro. Cout e
ramb ni eùê più ous ha petra omlo. Nizo oll er ré nen clous
cliet bet, oll er ré ha peliê karet bout ha n’l1a-h-es chet
gellet, pê vennet. Ni zo marhegion ha hunvrêieu, bélêan
en aotérieu e gares, er vleinerion-pobleu, er salùériombroieu.
Ni zo oll er ré ne vi ket, rag mar neij pell chonienneu
“mali-clén, bèr ê zêieu. Ha ni zo er peh e vi kentpell, un
cha marù, un lruéan, ur steucl. Ni zo ha-lvamzêr-gent... »
Neuzê ê ts koun d’ein ag ur bêden, ur bêden groeit
ên un eur benag a druhegeh ar lrenteu kalet er becl-man,
ha mé mont hag héadlaret :

«.... Meit n’em delêzet mui. Pe slcoei en clioanag
Arnonn, clolr me mouélm beur, o ! ne elsomet ket bouar ;
Dalhet me sell (fer hlué bepred, rag

Men cleulegad’ra poên clehê guélet en Douar.... >>
Nous aussi nous te connaissons, ô barde venu cliun
pays lointain. Nous savons nous aussi qui tu es et qui
pays lointain. Nous savons nous aussi qui tu es et qui
nous sommes. Nous sommes tous ceux que tu n’a pas été,
nous sommes. Nous sommes tous ceux que tu n’a pas été,
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peuples, les sauveurs de pays. Nous sommes tous ceux que
peuples, les sauveurs de pays. Nous sommes tous ceux que
tu ne seras pas, car si les pensées de l’homme volent loin,
tu ne seras pas, car si les pensées de l’homme volent loin,
courts sont ses jours. Er nous sommes ce que tu seras avant
courts sont ses jours. Et nous sommes ce que tu seras avant
peu, une chose morte, une poussière, une trame. Nous
peu, une chose morte, une poussière, une trame. Nous
sommes ton temps passé... >>
sommes ton temps passé… »


Alors, il me vint à l’esprit une prière, une prière faite en
Alors, il me vint à l’esprit une prière, une prière faite en
une heure quelconque de misère sur les durs chemins de ce
une heure quelconque de misère sur les durs chemins de ce
monde, et me voici la relisant :
monde, et me voici la redisant :
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«... Mais ne m’abanclonnez plus quand le désespoir
« Mais ne m’abandonnez plus quand le désespoir
Me frappera, oh, à ma pauvre voix, ne restez pas sourcl,
Me frappera, oh, à ma pauvre voix, ne restez pas sourd,
Maintenez mon regard en haut et toujours en haut, car
Maintenez mon regard en haut et toujours en haut, car
Cela fait mal å mes yeux de voir la Terre.... >>
Cela fait mal à mes yeux de voir la Terre… »
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