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giotage, devrait être, et n’est pas devenu, pour la commandite industrielle ;

La Société du Palais de l’Industrie le sera à la circulation des produits, à la police du commerce, à l’extension du débouché, à la garantie de la consommation, du travail, du salaire, et, par suite, au crédit agricole et industriel lui-même.

Le mode d’institution économique, ou, pour nous exprimer plus exactement, d’organisation sociétaire que nous préconisons ici, n’est point une conception qui nous soit particulière et personnelle : elle est indiquée par toutes les tendances de l’époque, et par ses manifestations les plus authentiques ; c’est elle qui inspire tous les projets d’association pour le crédit, l’échange, le débouché, que chaque jour et chaque ville voit éclore.

Nous nous bornerons à citer ici :

1. Les associations pour la consommation, telles que la Ménagère, boucheries sociétaires, boulangeries sociétaires, etc. ;

2. Les cités ouvrières, et toutes les Compagnies formées pour la construction de logements d’ouvriers, en Prusse, à Mulhouse, Marseille, Paris, etc., parmi lesquelles nous distinguerons la Société des palais de famille ;

3. Les Sociétés d’échange, dont une multitude existent en France, à Paris, Lyon, Marseille, Nantes, et parmi lesquelles il suffit de rappeler la Réforme monétaire, de M. Mazel, devenue l’Epargne et la Banque foncière, de Mazel et Cie ; — la Banque de compensation ; — le Comptoir d’échange et de commission ; — la Société générale de crédit privé ; — la Monnaie auxiliaire de Desclée et Ce ; — la Banque d’échange de Paris (La Châtre) ; — le Comptoir général d’échange de Lyon ; — l’Union régionale, de C. Dumont, Aug. Jourdan et Cie ; — la Réforme commerciale par l’association de la production et de la consommation, par le docteur de Bonnard ; — la Banque régulatrice des valeurs de Bruxelles ; — le Comptoir d’escompte de Nantes, par