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Neoab h’bol lêîer l<et de g usket. En clé arlerh bon
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clegouéh é Trosly, un urh ag er horonel e’ra d’ein 125

clén eit monet d’er hoecleg de drohein guêi eit lojigeu er
Néanmoins, on ne nous laisse pas dormir. Le jour qui
hlêyeu. Men cleg de cliskuih e dremêninn duhont.
suit notre arrivée à Trosly, un ordre du colonel me donne
Deustu d’ein em bout balêet ê meur a gornacl, ur
125 hommes pour aller dans la forêt couper des arbres pour
’hoecleg guir niem boé lcet huêlet hoah. Hani Compiègne
les gourbis des tranchées. Je passerai là-bas mes dix jours
em es her haret aben. Tallein e ra bout deit aman, de
de repos.
zislšuih ha de hunvrêal, pe in um zil êtré er bareu térenneu
madelèbus bêol en hanv. « Dinclan an derven ! >> èl ma
“ilran bon Filomena ar un ton de Vourgault-Ducoudray".
Aùit laret er ùiriioné n’en cles aman meit fau. Met ken
huêl int, lcen pinùiclik é ou barùen n’hou pes eitê er sorcl
cloujans en doé en druicled eit en clerù.
Taoleu bohal, bag en heskenn e ya araog. Epacl
me labour me zud, choulret onn ar ur garreg guísket a
Néanmoins, on ne nous laisse pas dormir. Le Îour qui
suit notre arrivée å Trosly, un orclre élu colonel me clonne
125 hommes pour aller dans la forêt couper cles arbres pour
les gourbis des tranchées. le passerai là-bas mes dix jours
cle repos.


Bien que j’ai voyagé dans beaucoup de pays, je
Bien que j’ai voyagé dans beaucoup de pays, je
n’avais iamais encore vu une véritable forêt. Celle de
n’avais jamais encore vu une véritable forêt. Celle de
Compiègne, je l’ai aimée de suite. Cela vaut la peine
Compiègne, je l’ai aimée de suite. Cela vaut la peine
d’être venu ici se reposer et rêver quancl les rayons
d’être venu ici se reposer et rêver quand les rayons
réconfortants du soleil d’êtê se glissent å travers les branches.
réconfortants du soleil d’été se glissent à travers les branches.
Sous le chêne ! >>, comme chante notre Philomène U)
« Sous le chêne ! », comme chante notre Philomène<ref>Philomène Cadoret, auteur de {{T|''Mouez Meneiou Kerné''|120}} (La Voix des Montagnes de Cornouaille), recueil de poésies en langue bretonne.</ref>
sur un air de Bourgault-Ducouchay... A vrai (lire, il n’y a
sur un air de Bourgault-Ducoudray… À vrai dire, il n’y a
ici que des bêtres. Mais ils sont si hauts, leur lierre est si
ici que des hêtres. Mais ils sont si hauts, leur lierre est si
riche que vous avez pour eux le même respect que les
riche que vous avez pour eux le même respect que les
druicles avaient pour les chênes.
druides avaient pour les chênes.


Des coups de hache, et la scie travaille. Pendant que
Des coups de hache, et la scie travaille. Pendant que
travaillent mes hommes, je suis assis sur un rocher couvert de
travaillent mes hommes, je suis assis sur un rocher couvert de
Philomène Cadoret, autéur de JVOIZCZ MØHCÎOII KGVHÖ
(La Voix des Montagnes de Cornouaille), recueil de poésies en
langue bretonne-