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La pauvre épouse sur la côte, sans se lasser, debout,
Er voêz beur ar en aocl, lreb slruiliein, en hé sait,
Regarde, regarde toujours le bateau qui s’éloigne ;
Hoh er vag é pellat e sell, e sell ataù ;
Son cœur est étouffé dans une mer de douleur, Et sur
Hé llalon zo mouget én ur mor a hlahar
ses joues coule une larme.
Hag ar lié bougenneu reclelr e lira un dar.
f


Le vent siffle dans les agrès ; Le patron dit :
En aùel e huitell é farclaj er guerni ;
« Garçons, il y a apparence d’orage ; Ce soir il fera
Er mestr e lar : « Paotrecl, liù arnan zo arn’hi ;
dur ; mettons-nous donc prêts ». Et tous les marins
Hénoah e saùo béh ; em lalramb prest enta >>.
prient Sainte Anne.
Hag oll er voraerion e becl Santez Anna.
Breman ar er mor bras é mant én ou unan,
Ne ùêler a bep tu meicl er mor bag en nêan ;
Stertoh-stert ér gouélieu aùél er mèz e lmuêh
Y

En houlenneu e foenù bag en noz du e gouêlr.-Ha
peu cla de gemêr er hart de hanter-noz,
Eit ma-lx-ci er réral un tammig de repoz,
Er moraer, é chonjal én é vro ken bourus,
E gañn én noz, goustat, ur ùerzen hirvouclus :
La pauvre épouse sur la côte, sans se lasser, debout,
- Regarde, regarde toujours le bateau qui s’éloigne ; "’
Son cœur est étouffé dans une mer de douleur, -* Et sur
ses joues coule une larme. *


Maintenant sur l’océan ils sont tout seuls On ne
Le vent siflle dans les agrès ; * Le patron clit :
voit de toutes parts que le ciel et l’eau, De plus en
Garçons, il y a apparence diorage ; * Ce soir il fera
plus fort dans les voiles le vent du large souffle, Les
dur ; mettons-nous donc prêts >>. * Ec tous les marins
vagues s’enflent et la nuit noire tombe.
prient Sainte Anne.


Et quand à minuit il vient prendre le quart, Pour
Maintenant sur l’ocean ils sont tout seuls *’- Ôn ne
que les autres aillent un peu se reposer, — Le marin,
voit de toutes parts que le ciel et l’eau, ~** De plus en
songeant à sa patrie si agréable, Chante doucement
plus fort dans les voiles le vent du large souffle, -* Les
dans la nuit une guerze mélancolique :
vagues šenflent et la nuit noire tombe.
Er quand å minuit il vient prendre le quart, ’** Pour
que les autres aillent un peu se reposer, *— Le marin,
songeant à sa patrie si agréable, Chante doucement
flans la nuit une guerze mélancolique :