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Ya. Skoeit en dès en goaleur dal ar me halon,
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Skoeit acheus liag alied, heb trulré èl ur lon.

Diclan é claoleu puill me fen em ès pléget,
Oui. Le malheur aveugle m’a frappé au cœur, Frappé
Lan a zareu, get en ankén hantér vouget.
à tort et à travers, sans pitié comme une brute ; Sous
Siouah ! Déh e ouélen, hiniù e ouélan hoah ;
ses coups répétés j’ai plié la tête, Plein de larmes, à
Ouélein e ran liénoah, me ouêlo-forh, arlioali,
N02 na clé ne lxellan éliañnein a ouélein,
Dareu e zo me hoén, ha me hun, ha me lein.
Mallola diem dé ketan ! l/Iallohar é sklerclér
O Breiniaclur, me mam, o prenùed, mem breclér,
Deit, hireh em ès d’ol1, hastet l El ul linsèl
Groñneibrné oll ag er hlopen betag er sél !
- Petra e ran, truhelt, ér bed-man a zareu ?
El Job en dén santél, éh onn ar cleil er hreu,
Niem ès nilra, nen donn nitra. *** Mal é d’em ér !
Sonnein, mal e d’en Ankeu koh dont diem hemér I
Qui. Le malheur aveugle m’a frappé au cœur, -’* Frappé
à tort et à travers, sans pitié comme une brute ; - Sous
ses coups répétés fai plié la tête, -~ Plein de larmes, à
moitié étouffé par l’angoisse.
moitié étouffé par l’angoisse.


Hélas ! Hier’e leurais, au’ourd’hui’e leure encore,
Hélas ! Hier je pleurais, aujourd’hui je pleure encore,
Je pleure ce soir, je pleurerai à chaudes larmes demain,
P l l P
Nuit ni jour je ne puis m’arrêter de pleurer, Les

* Je pleure ce soir, je pleurerai à chaudes larmes demain,
-’* Nuit ni jour’e ne puis m’arrêter de pleurer, Les
1

larmes sont mon souper, mon sommeil et mon déjeuner.
larmes sont mon souper, mon sommeil et mon déjeuner.
Malédiction à mon remier’our Ê Malédiction sur
P J

sa lumière 1 *- Ô pourriture ma mère, ô vers mes
of.


Malédiction à mon premier jour ! Malédiction sur
frères, - Venez Jar hâte de vous, pressez-vous ;
sa lumière ! Ô pourriture ma mère, ô vers mes
comme un suaire, **** Enveloppez-moi depuis le crâne
frères, Venez j’ai hâte de vous, pressez-vous ;
comme un suaire, Enveloppez-moi depuis le crâne
jusqu’au talon !
jusqu’au talon !


@est-ce que je fais, misérable, en ce monde de pleurs ?
Qu’est-ce que je fais, misérable, en ce monde de pleurs ?
-’ Comme Job l’homme saint, je suis sur le fumier, *
Comme Job l’homme saint, je suis sur le fumier,
]e n’ai rien, ’je ne suis rien ! Il est temps que mon
Je n’ai rien, je ne suis rien ! Il est temps que mon
heure "“ sonne. Il est temps que le vieil Anlrou vienne
heure Sonne. Il est temps que le vieil Ankou vienne
me prendre.
me prendre.