« Fables et opuscules pédagogiques » : différence entre les versions
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Un jeune Hibou, qui s'était vu dans une fontaine
Dans cette pensée, il envoie la Corneille, demander de sa part, une petite Aiglonne, fille de l'Aigle, reine des airs.
La Corneille avait peine à se charger de cette ambassade : « Je serai mal reçue, disait-elle, de proposer un mariage si mal assorti. Quoi l'Aigle, qui ose regarder fixement le soleil, se marierait avec vous, qui ne sauriez seulement ouvrir les yeux tandis qu'il est jour ! c'est le moyen que les deux époux ne soient jamais ensemble ; l'un sortira le jour
Le Hibou, vain et amoureux de lui-même, n'écouta rien.
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On se moqua de sa folle demande.
L'Aigle lui répondit : « Si le Hibou veut être mon gendre, qu'il vienne après le lever du soleil, me saluer au milieu de l'air. »
Le Hibou, présomptueux, y voulut aller.
Ses yeux furent d'abord éblouis ; il fut aveuglé par les rayons du soleil
Tous les oiseaux se jetèrent sur lui
Il fut trop heureux de se cacher dans son trou
Leur hymen fut célébré la nuit
Il ne faut rien chercher au-dessus de soi, ni se flatter sur ses avantages.</div>
==LES DEUX SOURIS==
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