« Note sur les sceaux de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem » : différence entre les versions
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→Texte incomplet : pp. 24-34 (Chapitre II : Sceaux des grands dignitaires.) |
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Le sceau capitulaire subsista jusqu'à nos jours, et est encore employé à la chacellerie de l'ordre actuel, à Rome<ref>La même bulle, au lieu d'être scellée en plomb, est employée, de nos jours, simplement sur papier renforcé d'un pain à cacheter pour sceller les extraits de décrets ou de délibérations conciliaires.</ref>. Les deux sceaux du grand maître existaient encore au XVIII<sup>e</sup> siècle, et leur usage était défini ; la bulle de plomb, ayant d'un côté sa figure, et de l'autre le coin commun, servait à sceller toutes les patentes expédiées par prééminence magistrale ; l'autre, d'argent, qu'on bullait en cire noire, était réservée aux autres patentes<ref>Cette bulle était plaquée sur cire noire. Nous en avons des exemples nombreux, notamment de Lascaris et de Cotoner. (Arch. des Aff. étrang. Malte, ''passim''.)</ref>. Enfin un cachet avait été ajouté aux sceaux primitifs, il était aux armes du grand maître, qui l'employait à cacheter ses lettres aux princes étrangers et aux personnes de qualité<ref>Arch. nat., MM. I, p. 26.</ref>. Actuellement, le grand magistère se sert de deux sceaux aux armes de l'ordre, ayant pour inscription, l'un : MAGISTERIUM ORD. S. JOAN. HIER., et l'autre : GRAN MAGISTERO DELL'ORDINE SOV. DI MALTA. Si l'on y ajoute un timbre à sec, qui autour de la croix à huit pointes porte l'inscription : CANCELLERIA DEL S. M. O. GEROSOLIMITANO, et qui est apposé aux actes émanant de la chancellerie et signés par le chancelier, on voit comment ont été remplacés les sceaux et les cachets du grand maître : ils ont
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pris un caractère impersonnel en devenant les sceaux du ''magistère'', et non plus ceux du ''grand maître''.
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:Avec neuf Hospitaliers :<br />
─ Arch. des Bouches du Rhône. O. M. Gr. pr. de Saint-Gilles, 250. ─ O. M. Saint-Gilles, 249 (Adrien de Vignacourt). Ed. Blancard : ''Iconographie,'' I, 250, et pl. XCVII, n° 3.</ref> ; la légende est invariablement : † BVLLA MAGISTRI ET CONVENTVS. Ces hospitaliers agenouillés sont les représentants élus par chaque langue pour conseiller le maître ; ce fut Hélion de Villeneuve, au chapitre d'Arles (16 nov. 1320), qui institua ce conseil destiné à assister le grand maître<ref>Statuts de l'ordre, ms. de l'Athenæum de Turin, LV 45, f. 111-2.</ref>. Ils sont prosternés devant la croix avec le grand maître ; et nous n'hésitons pas à croire que les différences de nombre de ces personnages coïncident avec des modifications apportées à l'organisation intérieure de l'ordre ; c'est là, pour nous, une hypothèse qui sera, nous n'en doutons pas, confirmée par les recherches ultérieures des érudits.
==II. SCEAUX DES GRANDS DIGNITAIRES.==
En dehors du document que nous avons publié plus haut, nous avons quelques renseignements sur le rôle et l'emploi des sceaux des grands prieurs ; les chapitres généraux de l'ordre ont eu à plusieurs reprises à s'occuper de ce point, et leurs décisions offrent un assez grand intérêt en ce qu'elles nous initient au ''fonctionnement'' des chancelleries priorales.
La première réglementation sur la matière date du magistère d'Hélion de Villeneuve ; les abus nés à l'occasion des bulles capitulaires se produisant aussi pour les sceaux communs des prieurs, le chapitre ordonna que la bulle du prieuré fût gardée sous le sceau du prieur et de quatre « proudeshommes » ; ces cinq dignitaires devaient spécialement veiller à l'apposition des sceaux ; enfin, pour l'Angleterre et l'irlande, le droit d'engager l'ordre vis-à-vis de l'Échiquier et de la Chancellerie était formellement refusé aux prieurs<ref>Établissements d'Hélion de Villeneuve, n° 59 (6 oct. 1337). « Item, establi est que pour moult dommaiges qui ont esté en nostre religion par malles gardes des communs seaulx des prieurs qui ont esté négliemment gardés, et desqueulx seaulx ont esté sellés sans conseil des proudeshommes moult d'enchartemens et de cautelles perilleuses et greveuses à nostre religion, commandons en vertu de sainte obedience desores en avant que tous les seaulx communs de nostre religion soient mys et gardés soubz le seel du prieur et IIII proudeshommes de son prioré, et nulle lectre ne enchartement ne soit seellées dudit seel, se non avecques le conseil desdis prieurs et IIII proudeshommes et sur ce que tout commandons en Engleterre ne en Yrlande nul prieur ne aultres freres de nostre religion par quelque pouvoir qu'il ayent, non facent obligacion à l'Eschequier, à la Chancellerie. » (Bibl. nat., fonds franç. 1080, f. 39.)</ref>.
Raymond Béranger, dans un établissement qui ne nous est pas parvenu, mais qu'analyse pour le confirmer et le développer le chapitre de Rhodes du 19 septembre 1420, réitéra la défense d'Hélion de Villeneuve en y ajoutant une sanction pénale. Quiconque ne se confomrait pas à ce règlement, qu'il eût joué dans la confection de l'acte le rôle d'officier public ou seulement celui de partie intéressée, devait perdre l'habit. Après avoir rappelé ces dispositions, Philibert de Naillac, en 1420, les compléta par les suivantes :
« Est adjousté que quelcunque prieur qui n'aura seel commun, ainsi comme dit est, le face faire et demeure ledit seel en la garde dudit prieur, mys en I coffre soubz les seaulx de IIII proudommes, et ne soit usé d'icellui forsque par la maniere dessus declairée et non aultrement, et soit tenu en oultre chascun prieur d'envoier par desca au maistre et convent l'emprainte du seel du priouré en cire en une petite boeste de boys, affin d'en avoir tousjours audit convent la congnoissance. Lesquelles empraintes apres que seront par deça, soient gardées par deça au tresor en ung coffre soubz la bulle du maistre et des VII baillifs. Et est commandé de nouvel par ce present chappitre, en vertu de sainte obedience, que lesdis establissemens avec ceste presente addicion soient tenuez et observées par tous les priourés semblablement, par le chastellain et chastellenie d'Emposte, selon leur forme sur la paine contenue en iceulx<ref>Établissements de Ph. de Naillac (19 sept. 1420), n° 22. ─ Bibl. nat., fonds franç. 1080, f. 73.</ref>. »
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Il fallut, quelques années plus tard, renouveler encore cette prohibition à laquelle les prieurs avaient peine à se soumettre<ref>Établissements d'Antoine Fluvian (24 mai 1428), n° 22. ─ Bibl. nat., fonds franç. 1080, f. 102.</ref>.
Quels étaient ces sceaux, dont nous connaissons l'emploi, mais dont l'aspect et les emblèmes nous sont encore inconnus ? C'est ici qu'intervient le document que nous avons publié plus haut ; il nous est précieux parce qu'il nous donne la descprition des sceaux qui, jusqu'à ce jour, n'ont pas encore été signalés, et dont plusieurs, probablement, sont à jamais perdus, tandis que pour ceux dont nous avons encore des exemplaires, nous pouvons constater la parfaite exactitude des indications fournies par notre texte. L'on va pouvoir en juger.
Le prieur de Saint-Gilles, d'après le texte que nous citons, avait une bulle de cire noire avec un Agnus Dei ; cette description est fort exacte. Les sceaux du prieuré de Saint-Gilles que nous connaissons ne sont pas autrement décrits dans M. Douët d'Arcq<ref>''Inventaire des Sceaux des Archives,'' n<sup>os</sup> 9927, 9928 et 9929. ─ Voir ''planche'' III, n° 7.</ref>. Ils correspondent aux années 1255, 1271 et 1272 ; la cire est noire, sauf celle du n° 9928 qui est verte, mais c'est une exception ; ce qui le prouve, c'est qu'au milieu du XVI<sup>e</sup> siècle, alors que l'usage des sceaux pendants avait été abandonné pour celui des sceaux de papier plaqués sur cire, le prieuré de Saint-Gilles conservait, à côté du type du sceau qui était le même que trois siècles auparavant, la tradition de le plaquer sur cire noire<ref>La légende est : † SIGILLUM PRIORIS SACTI EGIDII. Blancard : ''Iconographie des sceaux et bulles,'' I, 243, et pl. XCV, n° 7 (sceau de 1564).</ref>.
Il y a lieu aussi de signaler ici une autre exception, très ancienne, et dont la raison s'explique parfaitement bien. Le British Museum<ref>British Museum, Harl. Chart. 83, C 41. ─ Voir ''planche'' III, n° 9.</ref> possède un sceau d'un prieur de Saint-Gilles, du XII<sup>e</sup> siècle, qui en répond aucunement au type consacré, et dont voici la description :
Le sceau est en cire rouge, rond, de 0<sup>m</sup>047 de diamètre, sans contre-sceau, scellé sur simple queue de parchemin. Il porte, en grosses lettres, entre deux cercles, la légende : † ARNALDVS HOSPITAL[IS] S EGIDII PRIOR. Un suppliant, les mains jointes, tourné à droite, est à genoux devant une double croix ; aucun monticule ou boule ne sert de support à la croix. C'est le type des sceaux des premiers grands maîtres.
Il peut paraître étrange que ce type primitif fût si différent de celui qui, plus tard, fut admis pour le prieuré de Saint-Gilles. Nous ferons observer d'abord qu'au moment où vivait ce prieur, les représentations des sceaux n'avaient pas pris toute la fixité que nous trouvons à une époque postérieure et dont le texte que nous citons fait foi. En outre, le document auquel est appendu le sceau dont nous nous occupons, nous apprend que le prieur de Saint-Gilles était venu en Angleterre pour apaiser une contestation entre des monastères anglais. Si nous remarquons que le type de son sceau est celui de ''tous les sceaux des prieurs anglais de l'Hôpital'' au XII<sup>e</sup> siècle<ref>Voir, sur ce point, le dessin donné par P.-A. Paoli : ''Dell' origine ed istituto del S. M. O. S.,'' tab. unica, p. LXII, append., n° V., et tous les sceaux des prieurs anglais de l'Hôpital conservés au British Museum ; nous en avons reproduit un spécimen (planche III, n° 10).</ref>, nous arriverons à cette conclusion que, pour donner à son arbitrage plus d'autorité et assurer le respect de l'acte d'accord qu'il authentiqua de son sceau, le prieur de Saint-Gilles fit faire un sceau au type connu par ceux dont il était l'arbitre, voulant ainsi donner plus de garanties à l'exécution de sa sentence.
Le sceau du prieuré de France n'est pas moins exactement mentionné que celui de Saint-Gilles ; c'est, d'après M. Douët d'Arcq, une aigle entre deux fleurs de lys fleuronnées, avec la légende : † S. HOSPITAL. IHERLM IN FRANCIA ; le contre-sceau varie ; il porte généralement le blason du prieur. La cire employée est toujours de la cire verte, comme nous avons pu le constater pour des exemplaires de 1235, 1262, 1318, 1427 et 1492<ref>Douët d'Arcq : ''Inventaire des Sceaux des Archives,'' n<sup>os</sup> 9890, 9891, 9892, 9893, et Arch. nat. S. 5042, n° 1. ─ Dans tous ces sceaux, il n'y a que de très légères différences d'ornementation, le type ne changeant pas. ─ M. le baron de Marquessac (''Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Guyenne'') a dessiné et décrit deux de ces sceaux, notamment l'exemplaire de 1492 (Introd., p. III, et pl. XLVII, n<sup>os</sup> 2 et 6).─ Voir ''planche'' III, n° 8.</ref>. Au milieu du XVII<sup>e</sup> siècle le type n'avait pas changé, puisque nous lisons dans un auteur de cette époque : « Le sceau du Temple de Paris est un aigle et deux fleurs de lis en poincte<ref>F. Mathieu de Goussancourt : ''le Martyrologe des chevaliers de S. Iean de Hierus.,'' 1643, II, p. 302.</ref>. »
Le prieuré d'Allemagne ne fait pas exception ; et, si le type est plus variable que dans les autres prieurés, les éléments essentiels énoncés dans le document sur lequel nous nous appuyons se reconnaissent dans les divers spécimens que nous avons eu l'occasion d'examiner.
La couleur rouge pour la cire se trouve sur des exemplaires de 1298 et 1299, de 1401 et de 1472. Quant au type, les artistes l'ont assez librement interprété en général. Pourvu qu'ils aient fait figurer une représentation de saint Jean-Baptiste, ils ont pris peu garde de respecter, comme cela a eu lieu ailleurs, la tradition et les formes convenues ; cette absence de scrupule chez eux s'explique, jusqu'à un certain point, par l'établissement relativement tardif du prieuré d'Allemagne, le manque de limites administratives bien définies et les modifications successives et fréquentes qui y furent apportées durant le moyen âge.
Mais ce qui et important à noter, et ce qu'il nous suffit de constater, c'est la présence du type de saint Jean sur tous les sceaux que nous avons étudiés. En 1298 et 1299, le prieur de l'Hôpital pour l'Allemagne supérieure a sur son sceau un saint Jean-Baptiste, tenant dans sa main gauche un globe surmonté d'un agneau pascal, et entouré de plantes et d'arbustes<ref>Helwig de Randersacker. ─ Sceau rond, cire rouge. Légende : † S' PRIORAT' DOM. HOSPITAL. IRL......UP' IORIS ALEM A-NIE ; les trois dernières lettres sont gravées les unes sous les autres à droite du saint. (Arch. de Stuttgart. Ed : Dambacher, ''Zeitschrift für Gesch. der Oberrheins,'' IV, 127.)</ref>. Plus d'un siècle plus tard le sceau du grand prieur Hesso Schlegelholtz représente également un saint Jean debout, nimbé, portant l'agneau pascal, devant lequel est agenouillé un suppliant ; les armes placées aux pieds de ce dernier ne laissent aucun doute sur l'identité de ce personnage avec hesso lui-même<ref>Hesso Schlegelhotz. ─ Sceau rond, cire rouge. Les armes parlantse de Schlegelholtz sont un maillet (''schlegelholtz''). Légende : † S. FRIS. HESSONIS. SLEGELHOLC...... RIORATUS. ALE.....E. ORDINIS. SCI. JOHNIS. entre 2 cercles ; ornementation lobée, assez riche. (Arch. de Berne, fonds du Mushafen, pièce du 22 août 1401.) K. Herquet (''J. F. de Heredia,'' p. 97) interprète à tort la figure représentée sur ce sceau comme une vierge.</ref>. Jean de Ow, en 1472, adopte la même disposition pour son sceau que celle d'Hesso<ref>Arch. de Stuttgart. ─ Cire rouge. ─ Saint Jean à droite d'un chevalier agenouillé ; armes de la famille d'Ow, avec une partition héraldique.</ref>.
Remarquons même que ce type de saint Jean tenant l'agneau pascal tendit à se généraliser sur tous lse sceaux de l'Hôpital en Allemagne. Le sceau du prévôt de l'Hôpital « in Hauge », en 1269, avait un saint Jean-Baptiste debout, dont la main gauche tenait une hostie sur laquelle est figuré un agneau pascal<ref>Sceau ogival, cire brune, légende : † S MANEGOLDI. POTI <!--Les lettres OTI sont surlignées--> IN HOVGE. HERBIBIPOL. (''sic''). (Arch. Loewenstein-Rosenberg à Wertheim. Ed. Mone, ''Zeitschrift für Gesch. des Oberrheins,'' IV, 425.)</ref>.
Le sceau de la « Komthurei » de Schoeneck , au milieu du XIV<sup>e</sup> siècle, portait un saint Jean nimbé, debout, de face, entre deux édicules formant portail, montrant de la main droite une hostie avec l'agneau pascal et portant la gauche à son cœur<ref>Vossberg : ''Die Siegel der Mark Brandenburg,'' p. 23 et pl. G 1. ─ Le type généralement employé pour le sceau des préceptoreries allemandes est la croix à quatre branches égales, souvent pattées, avec légende circulaire entre 2 grenetis ; les précepteurs ont leurs sceaux au type armorial, et les « Johaniter Meister », c'est-à-dire les prieurs de Brandenbourg emploient également un sceau à leurs armes, qu'ils écartèlent ou qu'ils surchargent de la croix à branches égales et pattées.</ref>. Le sceau enfin du chapitre de l'ordre, créé au XVI<sup>e</sup> siècle, ne s'affranchit pas du type traditionnel, il place sous un dais d'architecture un saint Jean montrant de la main droite l'agneau pascal qui repose sur son bras gauche ; à ses pieds sont les armes de l'ordre et la légende se lit sur deux banderoles qui se déroulent à gauche et à droite du motif central de décoration<ref>Vossberg : ''ibid.,'' p. 24 et pl. G. 1. La cire est tantôt rouge, tantôt verte ; le sceau mesure 40 millimètres.</ref>.
Il est curieux de trouver, à défaut de persistance d'un type devenant archaïque à force d'être scrupuleusement reproduit d'âge en âge, comme dans la plupart des sceaux de l'ordre de l'Hôpital, les Hospitaliers allemands restant fidèles au type primitif de leurs représentations sigillographiques, tout en l'interprétant très librement, et cherchant à l'étendre à tous les sceaux de l'ordre.
Ce qui précède nous permet d'identifier presque certainement un sceau que M. Schlumberger a décrit dans la ''Revue archéologique,'' 1876, p. 55 (''Sceaux des chevaliers de l'Hôpital''). Le type de saint Jean, debout, portant l'hostie avec l'agneau pascal, comme dans le sceau de 1269, les arbustes dont est entouré le saint, comme dans le sceau de 1298, le caractère personnel de la disposition spéciale des ornements d'architecture, de la légende, des armoiries, permettent d'attribuer à l'Allemagne l'exécution de cette matrice. Son usage et sa légende sont difficiles à expliquer ; ils ont un caractère tellement général qu'on ne saurait les déterminer avec précision<ref>La légende porte : S. MILICIE : HOSPITALIS ─ IHEROSOLIMITANI.</ref>. Quoi qu'il en soit, ce sceau se rattache à la famille des sceaux allemands de l'Hôpital, et il était intéressant de le constater.
Il reste à contrôler l'exactitude du texte sur les types des sceaux des langues de Castille et d'Aragon dont nous n'avons pu retrouver de spécimens. ─ Quant aux autres dignitaires qui sont mentionnés dans ce document, il est malheureusement probable qu'à moins d'un hasard sur lequel on ne saurait fonder qu'une timide espérance, leurs sceaux ont péri. Quoi qu'il en soit, nous espérons avoir rendu quelque service à ceux qui s'occupent de ces études, heureux si les observations que nous avons consignées peuvent leur être de quelque secours et les guider dans de nouvelles découvertes.
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Imprimerie Daupeley-Gouverneur, à Nogent-le-Rotrou.
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