« Marie Tudor (Victor Hugo) » : différence entre les versions

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La Reine.
Tenez, je ne me fie pas à vous ! Je me souviens que vous êtes de ses ennemis. Mon dieu ! Je ne suis donc entourée que
des ennemis de l’homme que j’aime ! Je gage que ce porte-clefs, que je ne connais pas, le hait aussi.
connais pas, le hait aussi.
 
Joshua.
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La Reine.
Mon dieu ! Mon dieu ! Ce Simon Renard est plus roi que je ne suis reine. Quoi ! Personne à qui me fier ici !
Personne à qui donner pleins pouvoirs pour faire évader Fabiani !
 
Jane, sortant de derrière le pilier.
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La Reine.
Toi, qui toi ? C’est vous, Jane Talbot ? Comment êtes-vous ici ? Ah ! C’ estC’est égal ! Vous y êtes !
Vous venez sauver Fabiani. Merci. Je devrais vous haïr, Jane, je devrais être jalouse de vous, j’ai mille
raisons pour cela. Mais non, je vous aime de l’aimer. Devant l’ échafaudl’échafaud, plus de jalousie, rien quel’amour.
Vous êtes comme moi, vous lui pardonnez, je le vois bien. Les hommes ne comprennent pas cela, eux. Lady Jane, entendons-nous.
Nous sommes bien malheureuses toutes deux, n’est-ce pas ? Il faut faire évader Fabiani. Je n’ai que vous, il faut bien que je vous prenne.
Je suis sûre du moins que vous y mettrez votre cœur. Chargez-vous-en. Messieurs, vous obéirez tous deux à lady Jane en tout ce qu’ elle vous prescrira, etqu’elle
vous prescrira, et vous me répondez sur vos têtes de l’ exécutionl’exécution de ses ordres. Embrasse-moi, jeune fille !
 
Jane.
La Tamise baigne le pied de la tour de ce côté. Il y a là une issue secrète que j’ai observée. Un bateau à cette issue,
et l’évasion se ferait par la Tamise. C’est le plus sûr.
 
Maître Éneas.
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La Reine.
Vous avez peut-être raison. Eh bien ! Dans une heure, soit ! Je vous laisse, lady Jane, il faut que j’ aille à la maison de ville.
Sauvez Fabiani !
 
Jane.
Soyez tranquille, madame !