« Page:Flaubert - L’Éducation sentimentale éd. Conard.djvu/498 » : différence entre les versions

ThomasBot (discussion | contributions)
m maintenance
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<br />
<nowiki />


— Vous savez quelque chose, mademoiselle ? » demanda aussitôt Nonancourt ; et il dit sa réponse à {{Mme}} Dambreuse, qui, se penchant un peu, se mit à regarder Frédéric.
— Vous savez quelque chose, mademoiselle ? demanda aussitôt Nonancourt
Et il dit sa réponse à {{Mme}} Dambreuse, qui, se penchant un peu, se mit à regarder Frédéric.


Martinon n’attendit pas les questions de Cécile. Il lui apprit que cette affaire concernait une personne inqualifiable. La jeune fille se recula légèrement sur sa chaise, comme pour fuir le contact de ce libertin.
Martinon n’attendit pas les questions de Cécile. Il lui apprit que cette affaire concernait une personne inqualifiable. La jeune fille se recula légèrement sur sa chaise, comme pour fuir le contact de ce libertin.


La conversation avait recommencé. Les grands vins de Bordeaux circulaient,- on s’animait -, Pellerin en voulait à la révolution à cause du musée espagnol, définitivement perdu. C’était ce qui l’affligeait le plus, comme peintre. À ce mot, M. Roque l’interpella.
La conversation avait recommencé. Les grands vins de Bordeaux circulaient, on s’animait ; Pellerin en voulait à la révolution à cause du musée espagnol, définitivement perdu. C’était ce qui l’affligeait le plus, comme peintre. À ce mot, M. Roque l’interpella.


— Ne seriez-vous pas l’auteur d’un tableau très remarquable ?
— Ne seriez-vous pas l’auteur d’un tableau très remarquable ?
Ligne 17 : Ligne 19 :
— Cependant c’est bien de vous ! Car il y a votre nom écrit au bas, et une ligne sur le cadre constatant que c’est la propriété de M. Moreau.
— Cependant c’est bien de vous ! Car il y a votre nom écrit au bas, et une ligne sur le cadre constatant que c’est la propriété de M. Moreau.


Un jour que le père Roque et sa fille l’attendaient chez lui, ils avaient vu le portrait de la Maréchale. Le bonhomme l’avait même pris pour » un tableau gothique.
Un jour que le père Roque et sa fille l’attendaient chez lui, ils avaient vu le portrait de la Maréchale. Le bonhomme l’avait même pris pour « un tableau gothique ».


— Non ! dit Pellerin brutalement ; c’est un portrait de femme.
— Non ! dit Pellerin brutalement ; c’est un portrait de femme.