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députés ne viendront pas. » M. Maitland y consentit. Une seconde demande lui est bientôt adressée. On réclamait une garantie, de la part des alliés, pour tout ce qui serait arrêté par les deux partis. Le commodore demanda du temps pour répondre. En attendant, on continua à se réunir à Saint-Elefteri. Mais bientôt il reçut du baron de Reyneck une lettre officielle, par laquelle celui-ci, au nom du conseil et ''sine quâ non'', demandait qu’un de ses secrétaires assistât aux conférences.
députés ne viendront pas. » M. Maitland y consentit. Une seconde demande lui est bientôt adressée. On réclamait une garantie, de la part des alliés, pour tout ce qui serait arrêté par les deux partis. Le commodore demanda du temps pour répondre. En attendant, on continua à se réunir à Saint-Elefteri. Mais bientôt il reçut du baron de Reyneck une lettre officielle, par laquelle celui-ci, au nom du conseil et ''{{lang|la|sine quâ non}}'', demandait qu’un de ses secrétaires assistât aux conférences.


Le commodore, fort irrité de la prétention des Grecs, qui, un mois auparavant, avaient exigé formellement la retraite du docteur Caporal, parce qu’il n’était pas né en Crète, expédia le brick ''le Weazle'', pour faire connaître à l’amiral anglais ce qui se passait.
Le commodore, fort irrité de la prétention des Grecs, qui, un mois auparavant, avaient exigé formellement la retraite du docteur Caporal, parce qu’il n’était pas né en Crète, expédia le brick ''le Weazle'', pour faire connaître à l’amiral anglais ce qui se passait.

Mais, durant les négociations, la province de Pidia avait été envahie et dévastée par les Sfakiotes. Cette attaque inattendue venait d’être connue à Candie, au moment où le docteur Caporal, qui y était retourné après son exclusion des conférences, en partait pour remettre au commodore la lettre suivante de Suleïman-Pacha.
Mais, durant les négociations, la province de Pidia avait été envahie et dévastée par les Sfakiotes. Cette attaque inattendue venait d’être connue à Candie, au moment où le docteur Caporal, qui y était retourné après son exclusion des conférences, en partait pour remettre au commodore la lettre suivante de Suleïman-Pacha.

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::::::::::<span style="font-size:85%">Candie, 23 décembre 1828.</span>
{{D|Candie, 23 décembre 1828.|5}}



::« Monsieur le commandant,
::« Monsieur le commandant,

» Toujours désireux de voir établir l’arrangement projeté, je viens de faire de nouveaux efforts dans ce but. J’ai réuni ici toutes les autorités, afin de prononcer définitivement sur la récolte ; et la conclusion, je crois, très-raisonnable, envoyée à mon procureur Ali-Bey, ne saurait être rejetée.
» Toujours désireux de voir établir l’arrangement projeté, je viens de faire de nouveaux efforts dans ce but. J’ai réuni ici toutes les autorités, afin de prononcer définitivement sur la récolte ; et la conclusion, je crois, très-raisonnable, envoyée à mon procureur Ali-Bey, ne saurait être rejetée.

» Mais pourquoi l’armistice de fait établi par nous, depuis l’apparition du ''Memorandum'', n’est-il pas respecté par les
» Mais pourquoi l’armistice de fait établi par nous, depuis l’apparition du ''Memorandum'', n’est-il pas respecté par les