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{{tiret2|es|sentielles}} et particulières, qui distinguent la doctrine catholique des opinions de l’école platonicienne.
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<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|taille=80%|text=Zèle des chrétiens.}}</span>{{ancre|IdAncre}}I. Une société choisie de philosophes dont l’éducation libérale avait éveille la curiosité, pouvait méditer en silence et discuter paisiblement, dans les jardins d’[[:w:Athènes|Athènes]] ou dans la bibliothèque d’[[:w:Alexandrie|Alexandrie]], les questions abstraites de la métaphysique. Ces spéculations élevées, qui ne pouvaient ni convaincre l’esprit, ni agiter les passions des platoniciens eux-mêmes, n’étaient considérées qu’avec la plus froide indifférence par les gens oisifs, par les hommes occupés, et même par ceux qui se livraient à l’étude (<ref>Nous devions espérer de trouver la Trinité théologique de [[:w:Platon|Platon]] dans un Traité qui prétend expliquer les opinions des anciens philosophes, relativement à la nature des dieux ; mais [[:w:Cicéron|Cicéron]] avoue naïvement que, quoiqu’il ait traduit le [[:w:Timée (Platon)|Timée]], il n’a jamais pu comprendre ce dialogue mystérieux. ''Voyez'' [[:w:Jérôme de Stridon|saint Jérôme]], ''Prœf. ad''{{corr||,}} l. {{rom|xii}}, ''in Isaïam'', t. {{rom|v}}, p. 154.</ref>). Mais lorsque la révélation eut fait du ''[[:w:logos|logos]]'' un article de foi, dès qu’il devint l’objet de l’espoir et du culte des chrétiens, les prosélytes de ce système mystérieux se multiplièrent rapidement dans toutes les provinces de l’Empire romain. Les personnes qui, par leur âge, leur sexe ou leurs occupations, étaient le moins capables de juger ; celles qui n’avaient aucune habitude des méditations abstraites, aspirèrent à contempler l’essence de la nature divine : et [[:w:Tertullien|Tertullien]] (<ref name=p185>Tertullien, ''in Apolog.'', c. 46. ''Voyez'' [[:w:Pierre Bayle|Bayle]], son {{tiret|Dic|tionnaire}}</ref>) se glorifie avec {{tiret|em|phase}}
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