« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Escalier » : différence entre les versions

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chercha pas d'autre système d'escalier dans les premiers monuments du
 
[[Image:Escalier.romain.png|center]]
[Illustration: Fig. 1.]
 
moyen âge. Mais il est facile de voir que ces doubles rampes conduisaient
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<i>degré</i>, par
excellence. La rampe avait nom <i>épuiement</i><span id="note3"></span>[[#footnote3|<sup>3</sup>]]:
 
[[Image:Escalier.chateau.Montargis.png|center]]
 
<center>
Ligne 108 ⟶ 110 :
Sous l'écu, un porc-épic surmonté d'une couronne, avec cette légende au
bas:
 
[[Image:Escalier.Chambre.des.Comptes.png|center]]
 
<center>
Ligne 123 ⟶ 127 :
parapet au sommet. Les marches reposaient alors sur des arcs et se
profilaient toujours à l'extérieur, ce qui permettait de donner plus de
 
[Illustration: Fig. 2.]
 
largeur à l'emmarchement et produisait un fort bon effet, en indiquant
bien clairement la destination de ces rampes, fort longues, si les chemins
de ronde dominaient de beaucoup le sol intérieur de la ville.
 
[Illustration: Fig. 3.]
 
À Aigues-Mortes, à Avignon, à Villeneuve-lès-Avignon, à Jérusalem, à
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découverts qui ont un aspect très-monumental (4)<span id="note5"></span>[[#footnote5|<sup>5</sup>]]. Mais il arrivait
 
[[Image:Escalier.fortification.png|center]]
[Illustration: Fig. 4.]
 
souvent que, faute de place, ou pour éviter la construction de ces arcs,
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le point C vînt tomber sur le point D, elles étaient toujours portées par
 
[[Image:Escalier.en.encorbellement.png|center]]
[Illustration: Fig. 5.]
 
une suite de retraites présentant un encorbellement des plus solides, ainsi
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0,30 c.,
[[Image:Escalier.a.45.degres.png|center]]
[Illustration: Fig. 6.]
 
et en hauteur de 0,15 c. à 0,20 c. au plus, ce qui donne une inclinaison
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comme sont taillés les tambours du noyau qui reçoivent les sommiers du
 
[[Image:Escalier.XIe.siecle.png|center]]
[Illustration: Fig. 7.]
 
[[Image:Noyau.escalier.eglise.Eu.png|centrer]]
 
berceau rampant; il arrive aussi que les portées de la voûte sont fréquemment entaillées dans le noyau cylindrique, ce qui affaiblit beaucoup
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manifestes.
 
[[Image:Escalier.XIIe.siecle.png|center]]
[Illustration: Fig. 8.]
 
La fig. 9 donne le plan et la coupe<span id="note7"></span>[[#footnote7|<sup>7</sup>]] d'un de ces escaliers. La porte
Ligne 263 ⟶ 264 :
aussi, pour faire les marches du grand escalier du Louvre,
Charles V avait-il été obligé d'acheter d'anciennes tombes à l'église des
 
[Illustration: Fig. 9.]
 
Saints-Innocents<span id="note8"></span>[[#footnote8|<sup>8</sup>]], probablement parce que les carrières de liais de Paris
n'avaient pu fournir à la fois un nombre de morceaux de la dimension
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de plain-pied avec les étages du logis B. Elle nous indique la structure du noyau
 
[[Image:Escalier.Louvre.png|center]]
[Illustration: Fig. 10.]
 
ajouré, et, en K, le niveau du dernier palier de la grande vis, à partir
Ligne 463 ⟶ 461 :
puisque, suivant la méthode alors adoptée, ces marches, sauf celles des
 
[[Image:Coupe.escalier.Louvre.png|center]]
[Illustration: Fig. 11.]
 
deux premières révolutions, ne portaient que par leurs extrémités. Quant
aux paliers, qu'il eût été impossible de faire d'un seul morceau, nous les
 
[Illustration: Fig. 12.]
 
avons supposés portés, soit par des voûtes, soit par des arcs ajourés, ainsi
que l'indique la vue perspective (12) prise au-dessous du palier supérieur.
Ligne 481 ⟶ 476 :
fort rares)les descriptions de châteaux et de monastères font-elles mention
d'escaliers remarquables.
 
[[Image:Escalier.Louvre.2.png|center]]
 
Souvent, par exemple, ces grandes vis de palais étaient à double
Ligne 522 ⟶ 519 :
C et D les deux premières marches; le nombre de marches à monter de C
 
[[Image:Escalier.Bernardins.Paris.png|center]]
[Illustration: Fig. 13.]
 
en E, vu la hauteur de ces marches, permet de dégager sous le giron E
Ligne 570 ⟶ 567 :
tous le bastiment<span id="note28"></span>[[#footnote28|<sup>28</sup>]].»
 
[[Image:Escalier.chateau.Gaillon.png|center]]
[Illustration: Fig. 14.]]
 
Nous avons vu comment Raymond du Temple avait disposé le grand
Ligne 581 ⟶ 578 :
extérieurs A A et par deux arcs B B donnant sous le portique, la première
marche étant en D. Cette disposition permettait, aux étages supérieurs,
 
[Illustration: Fig. 15.]
 
d'entrer dans les galeries par une ouverture percée dans l'angle en
G<span id="note29"></span>[[#footnote29|<sup>29</sup>]].
Ligne 603 ⟶ 597 :
portique passer devant elle. La figure 15 présente en plan un escalier
 
[[Image:Escalier.XVe.siecle.png|center]]
[Illustration: Fig. 16.]
 
établi d'après cette donnée. Un portique A B est planté à
Ligne 618 ⟶ 612 :
l'entresol en G, et au premier en H. Il existe une disposition d'escalier
absolument semblable à celle-ci dans le château de Châteaudun<span id="note31"></span>[[#footnote31|<sup>31</sup>]].
 
[[Image:Coupe.escalier.XVe.siecle.png|center]]
 
Mais dans
la vis de Châteaudun les trompes d'angle arrivent du carré à l'octogone, et
Ligne 630 ⟶ 627 :
horizontale dans le plan (18).
 
[[Image:Escalier.Chateaudun.png|center]]
[Illustration: Fig. 17.]
 
Les trompes de la vis de Châteaudun sont appareillées; ce sont des
Ligne 638 ⟶ 635 :
développement, les angles, qui du carré arrivent à un octogone, n'ont
 
[[Image:Plan.escalier.Chateaudun.png|center]]
[Illustration: Fig. 18.]
 
[Illustration: Fig. 19.]
 
pas autant d'importance; ces angles forment seulement un pan abattu
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culs-de-lampes, quelquefois dans de petites niches, soit scellés dans la
muraille en manière de bras.
 
[[Image:Escalier.hotel.Tremoille.png|center]]
 
Les textes que nous avons cités précédemment indiquent assez combien,