« La Fille du tambour-major » : différence entre les versions

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Vous êtes toujours à me jeter mon physique à la tête… Si je n’ai pas six pieds, j’ai des talents d’agréments… d’abord, je suis tambour… et de plus tailleur de mon ancien état, ce qui est déjà pas mal distingué. Ah ! tenez, Claudine, vous ne savez pas ce que c’est qu’un tailleur amoureux !
 
:::''COUPLETS''
:::::''I''
I
::Tout en tirant mon aiguille,
::J’pcnse à vous, et quand j’vous vois
::Ma prunelle s’écarquille,
::J’rougis, j’pâlis à la fois.
:::Vous m’aim’rez, je l’espère,
:::Car sachez-le, sur terre
:::Rien n’est plus vaporeux,
:::Qu’un tailleur amoureux !
 
::::''II''
II
::En voyant que j’vous adore,
::Vous s’rez ému’ certain’ment,
::Si je n’vous plais pas encore,
::Ça viendra tout doucett’meut.
:::Vous m’aim’rez, je l’espère,
:::Car sachez-le, sur terre
:::Rien n’est plus vaporeux
:::Qu’un tailleur amoureux !
 
{{didascalie|(Avec force.)}} Ah ! Claudine ! Claudine ! si vous saviez les choses dont je suis capable pour vous plaire… Tenez, un exemple… Voilà votre uniforme de vivandière qui commence à rire et qui demande un remplaçant, pas vrai ?… Eh bien ! je vous en fabrique un sournoisement dans mes heures de loisir… Je compte vous l’offrir le jour de votre fête… en guise de bouquet… c’est-y délicat, ça ?… Et voilà les choses que l’amour m’inspire, à moi !… C’est pas votre Robert qui serait susceptible d’en faire autant…