« De la démocratie en Amérique/Édition 1848 » : différence entre les versions

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Il arrive souvent que, chez ces peuples, le paysan lui-même aime mieux se priver {{tiret|entière|ment}}
==[[Page:Alexis de Tocqueville - De la démocratie en Amérique, Pagnerre, 1848, tome 3.djvu/105]]==
{{tirettiret2|entière|ment}} des objets qu’il convoite, que de les acquérir imparfaits.
 
Dans les aristocraties, les ouvriers ne travaillent donc que pour un nombre limité d’acheteurs, très difficiles à satisfaire. C’est de la perfection de leurs travaux que dépend principalement le gain qu’ils attendent.
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D’autre part, on voit toujours dans les démocraties un très grand nombre d’hommes dont la fortune croît, mais dont les désirs croissent bien plus vite que la fortune et qui dévorent des yeux les biens qu’elle leur promet, longtemps avant qu’elle les livre. Ceux-ci cherchent de tous côtés à s’ouvrir des voies plus courtes vers ces jouissances voisines. De la combinaison de ces deux causes, il résulte qu’on rencontre toujours
 
==[[Page:Alexis de Tocqueville - De la démocratie en Amérique, Pagnerre, 1848, tome 3.djvu/106]]==
dans les démocraties une multitude de citoyens dont les besoins sont au-dessus des ressources et qui consentiraient volontiers à se satisfaire incomplètement, plutôt que de renoncer tout à fait à l’objet de leur convoitise.