« Page:Verne - La Jangada, 1881, t1.djvu/33 » : différence entre les versions
m typo |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
des morceaux de racines, tout ce qui pouvait lui servir de projectiles. Avait-il donc l’espoir de blesser grièvement le singe ? Non ! Il ne savait plus ce qu’il |
des morceaux de racines, tout ce qui pouvait lui servir de projectiles. Avait-il donc l’espoir de blesser grièvement le singe ? Non ! Il ne savait plus ce qu’il faisait. À vrai dire, la rage de son impuissance lui ôtait toute raison. Peut-être espéra-t-il un instant que, dans un mouvement que ferait le guariba pour passer d’une branche à une autre, l’étui lui échapperait, voire même que, pour ne pas demeurer en reste avec son agresseur, il s’aviserait de le lui lancer à la tête ! Mais non ! Le singe tenait à conserver l’étui et tout en le serrant d’une main, il lui en restait encore trois pour se mouvoir. |
||
faisait. À vrai dire, la rage de son impuissance lui ôtait toute raison. Peut-être espéra-t-il un instant que, dans un mouvement que ferait le guariba pour passer d’une branche à une autre, l’étui lui échapperait, voire même que, pour ne pas demeurer en reste avec son agresseur, il s’aviserait de le lui lancer à la tête ! Mais non ! Le singe tenait à conserver l’élu et tout en le serrant d’une main, il lui en restait encore trois pour se mouvoir. |
|||
Torrès, désespéré, allait définitivement abandonner la partie et revenir vers l’Amazone, lorsqu’un bruit de voix se fit entendre. Oui ! un bruit de voix humaines. |
Torrès, désespéré, allait définitivement abandonner la partie et revenir vers l’Amazone, lorsqu’un bruit de voix se fit entendre. Oui ! un bruit de voix humaines. |