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la savane et des campines, réservées au pacage des bestiaux. |
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bestiaux. |
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C’était là que Joam Garral, en 1836, — vingt-six |
C’était là que Joam Garral, en 1836, — vingt-six ans avant l’époque à laquelle commence cette histoire, — fut accueilli parle propriétaire de la fazenda. |
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ans avant l’époque à laquelle commence cette his- |
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Ce Portugais, nommé Magalhaës, n’avait d’autre industrie que celle d’exploiter les bois du pays, et son établissement, récemment fondé, n’occupait alors qu’un demi-mille sur la rive du fleuve. |
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toire, - fut accueilli parle propriétaire de la fazenda. |
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Ce Portugais, nommé Magalhaës, n’avait d’autre |
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Là, Magalhaës, hospitalier comme tous ces Portugais de vieille race, vivait avec sa fille Yaquita, qui, depuis la mort de sa mère, avait pris la direction du |
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industrie que celle d’exploiter les bois du pays, et |
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ménage. Magalhaës était un bon travailleur, dur à la fatigue, mais l’instruction lui faisait défaut. S’il s’entendait à conduire les quelques esclaves qu’il |
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son établissement, récemment fondé, n’occupait |
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possédait et la douzaine d’Indiens dont il louait les services, il se montrait moins apte aux diverses opérations extérieures de son commerce. Aussi, faute de savoir, l’établissement d’Iquitos ne prospérait-il pas, et les affaires du négociant portugais étaient-elles quelque peu embarrassées. |
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alors qu’un demi-mille sur la rive du fleuve. |
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Là, Magalhaës, hospitalier comme tous ces Portu- |
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Ce fut dans ces circonstances que Joam Garral, qui avait alors vingt-deux ans, se trouva un jour en présence de Magalhaës. Il était arrivé dans le pays à bout de forces et de ressources. Magalhaës l’avait trouvé à demi mort de faim et de fatigue dans la |
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gais de vieille race, vivait avec sa fille Yaqûitàj ’ qui, |
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depuis la mort de sa mère, avait pris la direction du |
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ménage. Magalhaës était un bon travailleur, dura |
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la fatigue, mais l’instruction lui faisait défaut. S’il |
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s’entendait à conduire les quelques esclaves qu’il |
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possédait et la douzaine d’Indiens dont il louait lés |
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services, il se montrait moins apte aux diverses opé- |
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rations extérieures de son commerce. Aussi, faute |
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de savoir, l’établissement d’Iquitos né prospéralt-il |
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pas, et les affaires du négociant portugais étaient- |
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elles quelque peu embarrassées. " |
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Ce fut dans ces circonstances que loam Garràl, |
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qui avait alors vingt-deux ans, se trouva un jour en |
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présence de Magalhaës. Il était arrivé .dan s le pays à |
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bout de forces et de ressources. Magalhaës l’avait |
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trouvé à demi mort de faim et dé iàtigue dans la |