« Ouragan nocturne » : différence entre les versions
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{{TitrePoeme|[[L’Illusion]]|Jean Lahor|Ouragan nocturne}}
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Les vagues se cabraient comme des étalons
Et dans
Et mes yeux, fatigués du calme des vallons,
Voyaient enfin la mer dans une nuit
Le vent criait, le vent roulait ses hurlements,
Et mon âme, devant ces épouvantements,
Et ces larges flots noirs, respirait plus à
La lune semblait folle, et courait dans les cieux,
Illuminant la nuit dune clarté brumeuse ;
Et ce
Rugissements, clameurs de la mer écumeuse.
Ton âme a-t-elle aussi ses heures
Et ces grands ouragans ne sont-ils pas des pleurs,
Et ces vents fous, tes cris de détresse infinie ?
Souffres-tu donc aussi, Mère qui nous a faits ?
Et nous, sombres souvent comme tes nuits
Inconstants, tourmentés, et comme toi mauvais,
Nous sommes bien en tout créés à ton image.</poem>
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