« Page:Rabelais marty-laveaux 02.djvu/255 » : différence entre les versions

+ tiret
Phe-bot (discussion | contributions)
m Typographie
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 8 : Ligne 8 :


{{Lettrine|V}}{{sc|ous}} eſtez deuement aduerty, Prince treſilluſtre, de quants grands personaiges i’ay eſté, & ſuis iournellement ſtipulé, requis, & importuné pour la continuation des mythologies Pantagruelicques: alleguans que pluſieurs gens languoureux, malades, ou autrement faſchez & deſolez avoient à la lecture d’icelles trompé leurs ennuictz, temps ioyeuſement passé, & repceu alaigreſſe & consolation nouuelle. Es quelz ie ſuis couſtumier de reſpondre, que icelles par eſbat compoſant ne pretendois gloire ne louange aulcune: ſeulement avois eſguard & intention par eſcript donner ce peu de ſoulaigement que povois es affligez & malades abſens, lequel voluntiers, quand beſoing est, ie fays es preſens qui ſoy aident de mon art & ſervice. Quelques fois ie leurs expoſe par long discours, comment Hippocrates en plusieurs lieux, meſmement on ſixieſme liure des Epidemies, descrivant l’institution du medicin ſon diſciple: Soranus Epheſien, Oribaſius, Cl. {{tiret|Ga|len,}}
{{Lettrine|V}}{{sc|ous}} eſtez deuement aduerty, Prince treſilluſtre, de quants grands personaiges i’ay eſté, & ſuis iournellement ſtipulé, requis, & importuné pour la continuation des mythologies Pantagruelicques : alleguans que pluſieurs gens languoureux, malades, ou autrement faſchez & deſolez avoient à la lecture d’icelles trompé leurs ennuictz, temps ioyeuſement passé, & repceu alaigreſſe & consolation nouuelle. Es quelz ie ſuis couſtumier de reſpondre, que icelles par eſbat compoſant ne pretendois gloire ne louange aulcune : ſeulement avois eſguard & intention par eſcript donner ce peu de ſoulaigement que povois es affligez & malades abſens, lequel voluntiers, quand beſoing est, ie fays es preſens qui ſoy aident de mon art & ſervice. Quelques fois ie leurs expoſe par long discours, comment Hippocrates en plusieurs lieux, meſmement on ſixieſme liure des Epidemies, descrivant l’institution du medicin ſon diſciple : Soranus Epheſien, Oribaſius, Cl. {{tiret|Ga|len,}}