« Page:Ruskin - La Bible d’Amiens.djvu/287 » : différence entre les versions

Vehesse (discussion | contributions)
Nouvelle page : <noinclude>{{PageQuality|1|}}<div class="pagetext"> </noinclude>■ ■ iNTEnpnéTATiONs 287 oreille contre la terre et se bouchant l'autre ave...
(Aucune différence)

Version du 29 avril 2008 à 10:03

Cette page n’a pas encore été corrigée

■ ■ iNTEnpnéTATiONs 287 oreille contre la terre et se bouchant l'autre avec sa queue ^. Le premier rcprésante rincrédulité de l'Orgueil. Le basilic — serpent-roi ou le premier des èerpenta — disant qu'il est Dieu et qu'il sera Ûiau. Le second, l'irtorédulitéde la Mort. L'aspic (le plus bas serperit) disant qu'il est de la boue et sera de la boue. 34. En dernier lieu, surmontant le tout, placés sous les pieds de la statue du Christ lui-même, sont le lion et le dragon; les images du péché charnel ou humain, en tant que distinct du péché spirituel et intellectuel de l'orgueil par lequel les anges tombèrent aussi. Désirer régner plutôt que servir— péché du basilic — ou la mort sourde plutôt que la vie aux écoutes — péché de l'aspic — ces deux péchés sont possibles à toutes les intelligences de Tunivers. Mais les péchés spécialement humains, la colère et la convoitise, semences en notre vie de sa perpétuelle tristesse, le Christ dans Sa propre humanité les a vaincus et les vainc encore dans Ses disciples. C'est pourquoi Son 1, Selon M. Emile ^îolo, le sculpteur d'Amiens s'est inspiré iel d'un passoge d'Honorius d'Aulun, Voie! ce passage (Maie, p, 61) : « L'aspic est une espèce de dragon que l'on peut charmer avec doB chants. Mais ÎI est en garde contre les charmeurs'et quand il les eatent), il colle, dit-on, une oreille contre terre et bouche l'autre avec sa queue, de sorte qu'il ne peut rien entendre et se dérobe à l'inconlation. L'asp5o est l'image du pécheur qui ferme ses oreilles aus paroles de ïie. » M. Maie couclat ainsi ! a Le Christ d'Amiens qu'on appelle communément le Cîirîât enseignant est donc quelque chose de plijs : il est le Christ voîn-queup- îl triomphe par sa parole du démon, du péché et de la mort. L'idfie est telle et le sculpteur l'a mogninquement réalisée. Mais n'oublions pas que le Spéculum Ecclesire lui a'fourni la fensÉe première de son ceuvre et lui en a dicté l'ordonnance. A, origine d'une des plus Ijelles œuvres du xiii" siÈcle on trouve le livre d'Honorius d'Autun {Art religieux nu xu(" siècle, p. 62), — (Note du Traducteur.) il