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Ils entrèrent dans la cabane.
« J’ai tout perdu.


Maugendre remplit deux verres et ils s’attablèrent en face l’un de l’autre.
« Par ma faute. »

— Je n’ai pas toujours été isolé comme tu vois, Louveau.

Je me rappelle un temps où j’avais tout ce qu’il faut pour être heureux : un peu de bien et une femme qui m’aimait.


[[Image:Alphonse Daudet - La Belle Nivernaise - Chapitre III - Image 18.JPG|center|150px|Image 18 - Chapitre III]]
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J’ai tout perdu.

Par ma faute. »


Et le charpentier s’interrompit ; l’aveu qu’il avait dans la gorge l’étranglait.
Et le charpentier s’interrompit ; l’aveu qu’il avait dans la gorge l’étranglait.


« Je n’ai jamais été un méchant homme, François. Mais j’avais un vice.
Je n’ai jamais été un méchant homme, François.
Mais j’avais un vice…


— Toi ?
— Toi ?
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— Je l’ai encore.
— Je l’ai encore.


« J’aime la « denrée » par-dessus tout.
J’aime la « denrée » par-dessus tout.


« C’est ce qui a causé mes malheurs.
C’est ce qui a causé mes malheurs.