« Page:Ruskin - La Bible d’Amiens.djvu/54 » : différence entre les versions

Vehesse (discussion | contributions)
Nouvelle page : <noinclude>{{PageQuality|1|}}<div class="pagetext"> </noinclude>Hi L,1 BlDtB B AMIBHS' tëme de M. de la Sîzeranne, mais pour empêcher qu'il....
 
Vehesse (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 3 : Ligne 3 :
Non seulement la principale religion de Ruskin fut la religion tout court (et je reviendrai sur ce point tout à l'heure, car il domine et caractérise son esthétique), mais, pour nous en tenir en ce moment à la « Religion de la Beauté », il faudrait avertir notre temps qu'il ne peut prononcer ces mots, s'il veut faire une allusion juste à Ruskin, qu'en redressant le sens que son dilettantisme esthétique est trop porté à leur donner. Pour un âge, en effet, de dilettantes et d'esthètes, un adorateur do la Beauté, c'est un homme qui, '. ne pratiquant pas d'autre culte que le. sien et ne reconnaissant pas d'autre dieu qu'elle, passerait sa vie dans " la jouissance que donne la contemplation voluptueuse des Œuvres d'art.
Non seulement la principale religion de Ruskin fut la religion tout court (et je reviendrai sur ce point tout à l'heure, car il domine et caractérise son esthétique), mais, pour nous en tenir en ce moment à la « Religion de la Beauté », il faudrait avertir notre temps qu'il ne peut prononcer ces mots, s'il veut faire une allusion juste à Ruskin, qu'en redressant le sens que son dilettantisme esthétique est trop porté à leur donner. Pour un âge, en effet, de dilettantes et d'esthètes, un adorateur do la Beauté, c'est un homme qui, '. ne pratiquant pas d'autre culte que le. sien et ne reconnaissant pas d'autre dieu qu'elle, passerait sa vie dans " la jouissance que donne la contemplation voluptueuse des Œuvres d'art.
Or, pour des raisons dont la recherche toute meta- . ' physique dépasserait une simple étude d'art, la Beauté nepeutpp." être aiméed'ane manière féconde si onTaime seuleinei:ï pour les plaisirs qu'elle donne. Et, de même que la recherche du bonheur pour lui-même n'atteint que l'ennui, et qu'il faut pour le trouver chercher autre câiôsequelui, de même le plaisir esthétique noas est
Or, pour des raisons dont la recherche toute meta- . ' physique dépasserait une simple étude d'art, la Beauté nepeutpp." être aiméed'ane manière féconde si onTaime seuleinei:ï pour les plaisirs qu'elle donne. Et, de même que la recherche du bonheur pour lui-même n'atteint que l'ennui, et qu'il faut pour le trouver chercher autre câiôsequelui, de même le plaisir esthétique noas est
m'empScho pas de penser que le livre de M, de la Sizeranno êtsii trop p3.rfait dans les liruitcs que l'autetir s'était h luî-mËme tracées pour Avoir riea ^ perdre de ctUa concurrence et de celte émulation Qui Eemble se produire sui* le terrain do Kuskin, ' et nous a valu entre autres de curieuses pages deM. Gftbficl Mouiey, et quelques muta définitifs de M. André Benuiilei'. MM. Bardoms et Bruahea oot déplocÉ le point' de vue et par lu renouvelé i'ho-lizon. C'est, toals» proportions gardées, ce que J'avais, un jeu avant, essayé de faiïo ici même,