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INTERPRÉTATIONS S 03 9 B. Avarioe avec un coffre et de l'argent. La notion moderne commune aux Anglais et aux Amié-nois sur la divine consommation de la manufacture de laine. d'Amieos dans IHemuTett of England : « Tandis que la Charité idéale de Giotto à Padoue présente à Dieu son'cceur dans sa mafn, et en même temps foule aux pieds des sacs d'or, les trési>rs de la ferre, et donne seulement du blé et des Ceurs : au porche ouest d'Amiens elle se contente de vfltir un mendiant avec une pièce de drap de la manufacture de la vilîc (l'ieasures of En-Ijland, ivj. La o6me comparaison (rencontre cerlainereicnt fortuite) se trouve être venue à l'esprit de M, Maie, et il l'a particulièrement bien exprimée. ■ « La Charité qui tend à Dieu sou cœur enflammé, dit-ili est du pays de saint François d'Assise. La charité qut donne son manteau aux pauvres est du pays de saint Vincent de l'aul. » Ruskin compare encore différentes interprétations de la Charité dar.s Stones of Venice (ehap. sur le Palais des Doges) : « Au cinquième chapiteau est figurée la cbarité. Une femme, des pains sur ses genoux en donne un i un enfant qui tend les bras vïrs elle à travers une ouverture du feuillage du chapiteau. Tri^s inférieure au eymbole giottesque de cette vertu. A la chapelle de l'Arena elle se distingue de toutes les autres vertus à la gloire circulaire qui environne sa tête et h sa croix de feu. Elle est couronnée de ileurs, tend dans sa main droite un vase de blé et de fleurs, et dans ia gauche reçoit un trésor du Christ qui apparaît au-dessus d'elle pour lui donner le moyen de remplir son incessant office de bienfaisance, tîmdis qu'elle foule aux pieds les trésors de la terre. La beauté propre à la plupart des conceptions italiennes de la Charité est qu'elles subordonnent la ïïienfaîfance à l'ardeur de son amour, toujours figuré par dos flammes ; ici elles prennent la forme d'une croix, autour de sa tfite ; dans la chapelle d'Orcegna à Florence eltea sortent d'un encBBScir qu'elle a dans sa main ; et, dans le Dante, l'embrasent tout eniièrc, si bien que dans le brasier de ces claires flammes, on ne peut plus la.dîslinguer. Spencer la représente comme unç mère entourée d'enfantç heureux, coAOCption qui a été, depuis, banaliser et vulgarisés par les peintres et les sculpteurs anglais ^ {Slones of Veniee, I, v, g lxxsi). Voir au paragraphe lxvi» du même chapitre comment le sculpteur vénitien a distingué la Libéralité de la Charité. -■ (Note du Traducteur.)