« Ubu roi (1896) » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Typographie |
Typographie |
||
Ligne 756 :
{{réplique|BOUGRELAS}}
Oh ! ce Père Ubu ! le coquin, le misérable, si je le
Ligne 807 :
{{réplique|PÈRE UBU}}
Tâchez d’attraper la reine. Ah ! la voilà partie. Quant à toi, misérable !
{{didascalie|Il s’avance vers Bougrelas.}}
Ligne 867 :
{{réplique|BOUGRELAS}}
Eh ! que vois-je ? toute ma famille, mes
{{réplique|L’OMBRE}}
Ligne 1 000 :
{{réplique|MICHEL FEDEROVITCH:}}
Sire, je ne sais vraiment comment remercier Votre
{{réplique|PÈRE UBU}}:
Ligne 2 139 :
{{réplique|MÈRE UBU}}
Enfin, me voilà à l’abri. Je suis seule ici, ce n’est pas dommage, mais quelle course effrénée: traverser toute la Pologne en quatre jours ! tous les malheurs m’ont assaillie à la fois. Aussitôt partie cette grosse bourrique, je vais à la crypte m’enrichir. Bientôt après je manque d’être lapidée par ce Bougrelas et ces enragés. Je perds mon cavalier le Palotin Giron qui était si amoureux de mes attraits qu’il se pâmait d’aise en me voyant, et même, m’a-t-on assuré, en ne me voyant pas, ce qui est le comble de la tendresse. Il se serait fait couper en deux pour moi, le pauvre garçon. La preuve, c’est qu’il a été coupé en quatre par Bougrelas. Pif paf pan ! Ah ! je pense mourir. Ensuite donc, je prends la fuite, poursuivie par la foule en fureur. Je quitte le palais, j’arrive à la Vistule, tous les ponts étaient gardés. Je passe le fleuve à la nage, espérant ainsi laisser mes persécuteurs. De tous côtés la noblesse se rassemble et me poursuit. Je manque mille fois périr, étouffée dans un cercle de Polonais acharnés à me perdre. Enfin je trompai leur fureur, et après quatre jours de courses dans la neige de ce qui fut mon royaume j’arrive me réfugier ici. Je n’ai ni bu ni mangé ces quatre jours. Bougrelas me serrait de
{{réplique|PÈRE UBU}} {{didascalie|commençant à ce réveiller.}}
Ligne 2 315 :
{{réplique|PÈRE UBU}}
Il est mort ! grotesque. Oh ! mais, au fait, peut-être que non ! Ah ! Seigneur ! non, il n’est pas mort, sauvons-nous.{{didascalie|Remontant sur son rocher.}} Pater noster qui
{{réplique|MÈRE UBU}} {{didascalie|se débarrassant.}}
|