« Ubu roi (1896) » : différence entre les versions

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François (discussion | contributions)
Typographie
François (discussion | contributions)
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{{réplique|BOUGRELAS}}
Oh ! ce Père Ubu ! le coquin, le misérable, si je le tenais...tenais…
 
 
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{{réplique|PÈRE UBU}}
Tâchez d’attraper la reine. Ah ! la voilà partie. Quant à toi, misérable !...
 
{{didascalie|Il s’avance vers Bougrelas.}}
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{{réplique|BOUGRELAS}}
Eh ! que vois-je ? toute ma famille, mes ancêtres...ancêtres… Par quel prodige ?
 
{{réplique|L’OMBRE}}
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{{réplique|MICHEL FEDEROVITCH:}}
Sire, je ne sais vraiment comment remercier Votre Majesté...Majesté…
 
{{réplique|PÈRE UBU}}:
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{{réplique|MÈRE UBU}}
Enfin, me voilà à l’abri. Je suis seule ici, ce n’est pas dommage, mais quelle course effrénée: traverser toute la Pologne en quatre jours ! tous les malheurs m’ont assaillie à la fois. Aussitôt partie cette grosse bourrique, je vais à la crypte m’enrichir. Bientôt après je manque d’être lapidée par ce Bougrelas et ces enragés. Je perds mon cavalier le Palotin Giron qui était si amoureux de mes attraits qu’il se pâmait d’aise en me voyant, et même, m’a-t-on assuré, en ne me voyant pas, ce qui est le comble de la tendresse. Il se serait fait couper en deux pour moi, le pauvre garçon. La preuve, c’est qu’il a été coupé en quatre par Bougrelas. Pif paf pan ! Ah ! je pense mourir. Ensuite donc, je prends la fuite, poursuivie par la foule en fureur. Je quitte le palais, j’arrive à la Vistule, tous les ponts étaient gardés. Je passe le fleuve à la nage, espérant ainsi laisser mes persécuteurs. De tous côtés la noblesse se rassemble et me poursuit. Je manque mille fois périr, étouffée dans un cercle de Polonais acharnés à me perdre. Enfin je trompai leur fureur, et après quatre jours de courses dans la neige de ce qui fut mon royaume j’arrive me réfugier ici. Je n’ai ni bu ni mangé ces quatre jours. Bougrelas me serrait de près...près… Enfin, me voilà sauvée. Ah ! je suis morte de fatigue et de froid. Mais je voudrais bien savoir ce qu’est devenu mon gros polichinelle, je veux dire mon très respectable époux. Lui en ai-je pris, de la finance. Lui en ai-je volé, des rixdales. Lui en ai-je tiré, des carottes. Et son cheval à finances qui mourait de faim: il ne voyait pas souvent d’avoine, le pauvre diable. Ah ! la bonne histoire. Mais hélas ! j’ai perdu mon trésor ! Il est à Varsovie, ira le chercher qui le voudra.
 
{{réplique|PÈRE UBU}} {{didascalie|commençant à ce réveiller.}}
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{{réplique|PÈRE UBU}}
Il est mort ! grotesque. Oh ! mais, au fait, peut-être que non ! Ah ! Seigneur ! non, il n’est pas mort, sauvons-nous.{{didascalie|Remontant sur son rocher.}} Pater noster qui es...es…
 
{{réplique|MÈRE UBU}} {{didascalie|se débarrassant.}}