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guliers, ses yeux noirs et pleins de vivacité annoncent de l'intelligence et de la finesse. Les anneaux de son épaisse chevelure couvrent ses épaules, suivant la mode bretonne. |
guliers, ses yeux noirs et pleins de vivacité annoncent de l'intelligence et de la finesse. Les anneaux de son épaisse chevelure couvrent ses épaules, suivant la mode bretonne. |
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« M. |
« {{sc|M. Le Président}} : Accusé, où demeuriez-vous quand vous |
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avez été arrêté ? |
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« |
« {{sc|Yves Pennec}} : Dans la commune d'Ërgué-Gobéric. |
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« D. Quelle était votre profession ? — R. Valet de ferme : mais |
« D. Quelle était votre profession ? — R. Valet de ferme : mais |
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« D. N'avez -vous pas été au service de Leberre ? — R. Oui. |
« D. N'avez -vous pas été au service de Leberre ? — R. Oui. |
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« D. Eh bien! depuis que vous avez quitté sa maison, on lui |
« D. Eh bien ! depuis que vous avez quitté sa maison, on lui |
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a volé une forte somme d'argent. Le voleur devait nécessairement bien connaître les habitudes des époux Leberre ; leurs soupçons se portent sur vous. — R. Ils se sont portés sur bien d'autres; mais je n'ai rien volé chez eux. |
a volé une forte somme d'argent. Le voleur devait nécessairement bien connaître les habitudes des époux Leberre ; leurs soupçons se portent sur vous. — R. Ils se sont portés sur bien d'autres; mais je n'ai rien volé chez eux. |
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« D. Cependant, depuis cette époque, vous êtes mis comme |
« D. Cependant, depuis cette époque, vous êtes mis comme |
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un des plus ''cossus'' du village ; vous ne travaillez pas ; vous fréquentez lés cabarets; vous jouez ; vous perdez beaucoup d'argent, et l'argent employé à toutes ces dépenses ne vient sans doute pas de vos économies comme simple valet de ferme? — |
un des plus ''cossus'' du village ; vous ne travaillez pas ; vous fréquentez lés cabarets; vous jouez ; vous perdez beaucoup d'argent, et l'argent employé à toutes ces dépenses ne vient sans doute pas de vos économies comme simple valet de ferme ? — |
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R. C'est vrai, j'aime le jeu pour le plaisir qu'il me rapporte ; j'y gagne quelquefois ; j'y perds plus souvent, mais de petites sommes; et puis j'ai des ressources. Quant aux beaux vêtements dont vous parlez, j'en avais une grande partie avant le vol, entre autres ce beau ''chupen'' que voilà. |
R. C'est vrai, j'aime le jeu pour le plaisir qu'il me rapporte ; j'y gagne quelquefois ; j'y perds plus souvent, mais de petites sommes ; et puis j'ai des ressources. Quant aux beaux vêtements dont vous parlez, j'en avais une grande partie avant le vol, entre autres ce beau ''chupen'' que voilà. |
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« D. Mais quelles étaient donc vos ressources ? |
« D. Mais quelles étaient donc vos ressources ? |
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« |
« Pennec, après s'être recueilli un instant et avec un air de |
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profonde bonne foi : « J'ai trouvé un trésor, voilà de cela trois ans. C'était un soir; je dormais : une voix vint tout à coup ''frapper'' à mon chevet : « Pennec, me dit-elle, réveille-toi. » |
profonde bonne foi : « J'ai trouvé un trésor, voilà de cela trois ans. C'était un soir ; je dormais : une voix vint tout à coup ''frapper'' à mon chevet : « Pennec, me dit-elle, réveille-toi. » |
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J'avais peur, et je me cachai sous ma couverture : elle m'appela de nouveau ; je ne voulus pas répondre. Le lendemain, je dormais encore; la voix revint, et me dit de n'avoir pas peur : « Qui |
J'avais peur, et je me cachai sous ma couverture : elle m'appela de nouveau ; je ne voulus pas répondre. Le lendemain, je dormais encore ; la voix revint, et me dit de n'avoir pas peur : « Qui êtes-vous ? lui dis-je ? êtes-vous le démon ou Notre-Dame-de- |
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