« Page:Lemonnier - Happe-chair, 1908.djvu/127 » : différence entre les versions
→Page non corrigée : Page créée avec « <br /><br /> {{T3|{{rom-maj|XIV}}}} <br /> {{Lettrine|L}}{{sc|eur}} vie nouvelle les occupa pleinement pendant quelques semaines. Clarinette rêvait des embellissements p... » |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 28 : | Ligne 28 : | ||
Jamais il n’aurait cru que ce petit morceau de sa chair lui eût |
Jamais il n’aurait cru que ce petit morceau de sa chair lui eût |
||
donné tant de joies tout à la fois et d’inquiètes peines. Ses bobos le |
donné tant de joies tout à la fois et d’inquiètes peines. Ses bobos le |
||
remuaient jusqu’aux entrailles, au point de le rendre douillet lui- |
remuaient jusqu’aux entrailles, au point de le rendre douillet lui-même, |
||
comme s’il ressentait en soi l’endolorissement de ce petit |
|||
être. Par contre, ses rires poupins, ses tremblements de fossettes le |
être. Par contre, ses rires poupins, ses tremblements de fossettes le |
||
faisaient se fondre en ravissements, le cœur pendu à cette mignarde bouche dont il léchait presque amoureusement la pulpe |
faisaient se fondre en ravissements, le cœur pendu à cette mignarde bouche dont il léchait presque amoureusement la pulpe |