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occidentale. Depuis le neuvième siècle jusqu’au douzième, tandis que le christianisme s’avançait à pas |
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lents dans le septentrion, les [[:w:Goths|Goths]] et les Suédois |
lents dans le septentrion, les [[:w:Goths|Goths]] et les Suédois |
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formaient, sous la même domination, deux nations |
formaient, sous la même domination, deux nations |
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différentes, et quelquefois ennemies (<ref>''Voyez'' les extraits assez étendus des ouvrages d'[[:w:Adam de Brème|Adam de Brème]], et de [[:w:Saxo Grammaticus|Saxon le Grammairien]], qui se trouvent dans les Prolégomènes de [[:w:Hugo Grotius|Grotius]]. Adam de Brème écrivait en 1077, et Saxon le Grammairien vers |
différentes, et quelquefois ennemies (<ref>''Voyez'' les extraits assez étendus des ouvrages d'[[:w:Adam de Brème|Adam de Brème]], et de [[:w:Saxo Grammaticus|Saxon le Grammairien]], qui se trouvent dans les Prolégomènes de [[:w:Hugo Grotius|Grotius]]. Adam de Brème écrivait en 1077, et Saxon le Grammairien vers l’année 1200. </ref>). Le dernier |
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de ces deux noms a prévalu, sans anéantir le premier. Les Suédois, assez grands par eux-mêmes pour |
de ces deux noms a prévalu, sans anéantir le premier. Les Suédois, assez grands par eux-mêmes pour |
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se contenter de leur réputation dans les armes, ont |
se contenter de leur réputation dans les armes, ont |
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toujours réclamé |
toujours réclamé l’ancienne gloire des Goths. Dans |
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un moment de ressentiment contre la cour de Rome, |
un moment de ressentiment contre la cour de Rome, |
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[[:w:Charles XII de Suède|Charles {{sc|xii}}]] fit entendre que ses troupes victorieuses |
[[:w:Charles XII de Suède|Charles {{sc|xii}}]] fit entendre que ses troupes victorieuses |
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n’avaient pas dégénéré de leurs braves ancêtres, |
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dont la valeur avait autrefois subjugué la reine du |
dont la valeur avait autrefois subjugué la reine du |
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monde (<ref>[[:w:Voltaire|Voltaire]], ''Histoire de Charles'', {{sc|xii}}, l. {{sc|iii}}. Lorsque les Autrichiens demandaient du secours à Rome contre [[:w:Gustave II Adolphe de Suède|Gustave-Adolphe]], ils ne manquaient jamais de représenter ce conquérant comme le successeur direct d'[[:w:Alaric Ier|Alaric]]. [[:w:Walter Harte|Harte]], ''Hist. de Gustave'', vol. {{sc|ii}}, p. 123.</ref>). |
monde (<ref>[[:w:Voltaire|Voltaire]], ''Histoire de Charles'', {{sc|xii}}, l. {{sc|iii}}. Lorsque les Autrichiens demandaient du secours à Rome contre [[:w:Gustave II Adolphe de Suède|Gustave-Adolphe]], ils ne manquaient jamais de représenter ce conquérant comme le successeur direct d'[[:w:Alaric Ier|Alaric]]. [[:w:Walter Harte|Harte]], ''Hist. de Gustave'', vol. {{sc|ii}}, p. 123.</ref>). |
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<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|text=Religion des Goths.}}</span>{{ancre|ch10.6}}Le célèbre [[:w:Temple d'Uppsala|temple |
<span class="ws-noexport">{{Notedemarge|marge=right|largeur=50|text=Religion des Goths.}}</span>{{ancre|ch10.6}}Le célèbre [[:w:Temple d'Uppsala|temple d’Upsal]] subsistait encore à la |
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fin du onzième siècle dans cette ville, la plus considérable de celles des Goths et des Suédois. |
fin du onzième siècle dans cette ville, la plus considérable de celles des Goths et des Suédois. L’or enlevé par les Scandinaves, dans leurs expéditions |
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maritimes, en faisait le principal ornement ; et la |
maritimes, en faisait le principal ornement ; et la |
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superstition y avait consacré, sous des formes grossières, les trois principales divinités, le dieu de la |
superstition y avait consacré, sous des formes grossières, les trois principales divinités, le dieu de la |
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