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— M’amour, tais-toi. Qu’est-ce que t’ diras à 1’ bon Dieu quand
— M’amour, tais-toi. Qu’est-ce que t’ diras à l’ bon Dieu quand
i t’ demandera comment qu’ t’ as traité ta pauv’ femme ! T’in n’sais
i t’ demandera comment qu’ t’ as traité ta pauv’ femme ! T’in n’sais
que mau dire di mi ! J’ t’ai pourtant rin fait ! »
que mau dire di mi ! J’ t’ai pourtant rin fait ! »


11 ramassa toute son énergie dans un dernier cri :
Il ramassa toute son énergie dans un dernier cri :


<s’Allons, hue. rotteî Va-t-in d’ichi, que j’ te dis. »
« Allons, hue. rotte ! Va-t-in d’ichi, que j’ te dis. »


Puis il retomba sur le lit, à bout de souffle.
Puis il retomba sur le lit, à bout de souffle.
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le cou pour l’étrangler ; mais elle se reculait, rabattait sa main
le cou pour l’étrangler ; mais elle se reculait, rabattait sa main
inerte vers les draps, puis recommençait ses giries, têtue et bonasse.
inerte vers les draps, puis recommençait ses giries, têtue et bonasse.
A la fin, las de lutter contre la harpie, plus acharnée qu’un taon,
À la fin, las de lutter contre la harpie, plus acharnée qu’un taon,
il se mit à pousser des hurlements doux, pleurant et vagissant
il se mit à pousser des hurlements doux, pleurant et vagissant
d’une voix d’enfant. Et la sœur étant accourue, elle le vit suffoquant, la bouche grande ouverte, avec ses bras battant l’air, comme dans l’agonie.
d’une voix d’enfant. Et la sœur étant accourue, elle le vit suffoquant, la bouche grande ouverte, avec ses bras battant l’air, comme dans l’agonie.
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crachant pour adieu :
crachant pour adieu :


« D’j“m”in vas, crève to seul, vi pourri ! »
« D’j’m’in vas, crève to seul, vi pourri ! »
Le délire commença quelques heures après le départ de la
Le délire commença quelques heures après le départ de la