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Le 30, le général en chef lui répondit de Jean-Rabel, qu’il se rendrait à son invitation dès qu’il aurait pris possession du Môle ; que le 29 il avait eu une entrevue à la ''Pointe-Bourgeoise'' avec le général Spencer, qui lui avait demandé un ajournement de 48 heures pour l’évacuation, à cause du temps affreux qu’il faisait depuis quelques jours.
Le 30, le général en chef lui répondit de Jean-Rabel, qu’il se rendrait à son invitation dès qu’il aurait pris possession du Môle ; que le 29 il avait eu une entrevue à la ''Pointe-Bourgeoise'' avec le général Spencer, qui lui avait demandé un ajournement de 48 heures pour l’évacuation, à cause du temps affreux qu’il faisait depuis quelques jours.


Le 4 octobre, il rendit compte à l’agent de la prise de possession de cette place, où il était entré avec cent grenadiers et une forte escorte de cavalerie, le 2 à 7 heures du soir ; le général Clervaux y pénétra avec ses troupes dans la matinée du 5. Il s’était rendu auprès du général Spencer, à la maison du gouvernement.
Le 4 octobre, il rendit compte à l’agent de la prise de possession de cette place, où il était entré avec cent grenadiers et une forte escorte de cavalerie, le 2 à 7 heures du soir ; le général Clervaux y pénétra avec ses troupes dans la matinée du 3. Il s’était rendu auprès du général Spencer, à la maison du gouvernement.


« Ce général m’adressant la parole, me dit : — « Le brigadier général Maitland, voulant vous témoigner, par ordre de notre gouvernement, sa reconnaissance pour les égards que vous avez eus pour les sujets de S. M. que le sort de la guerre a fait tomber entre vos mains, m’a chargé de vous faire présent ''de cette maison'' que le gouvernement anglais a fait bâtir et que je devais, selon les usages de la guerre, détruire avant l’évacuation. — « Je l’acceptai ; mais comme cette maison est bâtie ''sur un terrain qui appartient'' à la République, je n’ai point
« Ce général m’adressant la parole, me dit : — « Le brigadier général Maitland, voulant vous témoigner, par ordre de notre gouvernement, sa reconnaissance pour les égards que vous avez eus pour les sujets de S. M. que le sort de la guerre a fait tomber entre vos mains, m’a chargé de vous faire présent ''de cette maison'' que le gouvernement anglais a fait bâtir et que je devais, selon les usages de la guerre, détruire avant l’évacuation. — Je l’acceptai ; mais comme cette maison est bâtie ''sur un terrain qui appartient'' à la République, je n’ai point