« Lettres particulières du roi Louis-Philippe et du prince de Talleyrand au ministère des Affaires étrangères - Guerre de la Belgique contre la Hollande (1831) » : différence entre les versions

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19 août.
 
Je vous écris, mon cher Général, une bien longue dépêche aujourd’huy; c’est le résultat positif de toutes les démarches que je fais sur cette éternelle affaire de Belgique qui me rendra, si vous ne la finisses pas bientôt, tout à fait imbecille et il est piquant d’arriver à cette triste position en s’occupant d’une affaire dont le dénouement sera tout autre que celui auquel on s’attendait, car plus on réfléchit, plus on est forcé de reconnoître que l’on n’a rien entrepris en Belgique qui puisse promettre quelque durée; et cette conviction conduit à trouver que la France attache trop d’importance aux combinaisons dont on s’occupe aujourd’huy. — La force des choses amènera indubitablement un partage de la Belgique: l’Angleterre elle-même sera forcée d’y consentir : et ce partage procurera des avantages bien autrement importans que ceux qu’elle essaye d’avoir maintenant. La Hollande et la Prusse y sont parfaitement disposées, et l’Angleterre sera forcée d’être satisfaite avec deux ports libres en Belgique, cela ne lui donnera point de territoire, mais son commerce en profitera plus que celui de tout autre pays, ce sera une manière de recréer l’ancienne Hanse <ref>L’ancienne Hanse était la grande ligue commerciale formée en 1241 entre Hambourg et Lubeck et où entrèrent successivement les villes commerçantes du Nord : Brème, Bruges, Stettin, Riga, Novgorod, Londres, Cologne, Dantzig, Dunkerque, Anvers, Ostende, Rotterdam, Amsterdam, etc. La Hanse aujourd’hui déchue qe compte plus que trois villes, Hambourg, Brème et Lubeck. <//ref>. On arrivera là un iour.
 
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