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{{Tiret2|s’é|largit}} à mesure qu’elle s’étend vers te nord. Depuis mon arrivée en Orient, je n’avais pas encore vu le cerisier que l’Europe a reçu de l’Asie ; je l’ai trouvé dans la vallée de Lampsaque ; j’y ai retrouvé aussi le sorbier que des préjugés populaires ont banni de plusieurs provinces de France ; je voyais partout sur mon chemin le chèvre-feuille, l’églantier sauvage, et la ronce avec sa mûre noire. Près du ruisseau dont nous remontions la rive, on trouvait autrefois des ruines |
{{Tiret2|s’é|largit}} à mesure qu’elle s’étend vers te nord. Depuis mon arrivée en Orient, je n’avais pas encore vu le cerisier que l’Europe a reçu de l’Asie ; je l’ai trouvé dans la vallée de Lampsaque ; j’y ai retrouvé aussi le sorbier que des préjugés populaires ont banni de plusieurs provinces de France ; je voyais partout sur mon chemin le chèvre-feuille, l’églantier sauvage, et la ronce avec sa mûre noire. Près du ruisseau dont nous remontions la rive, on trouvait autrefois des ruines qu’on croyait être celles d’un temple de Priape ; M. Castelan, le seul voyageur qui en ait parlé, avait vu en 1797 une colonne encore debout, et beaucoup d’autres débris gisant sans ordre parmi tes herbes, à moitié ensevelis sous les sables, ou recouverts en partie par les eaux de la rivière ; la plupart de ces débris ont disparu ; deux ou trois tronçons de colonnes, quelques fragmens de marbre, voilà tout ce qui, reste ; il faut donc renoncer à l’espoir de reconnaître là l’emplacement d’un temple, et de savoir à quel dieu ce temple fut consacré. Toutefois le seul aspect du lieu me fait pencher pour l’opinion de M. Castelan. |
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Vous savez, mon cher ami, que lorsque nous étions naguère sur l’emplacement d’Ilion nous n’avons interrogé ni le marbre ni la pierre ; les collines, les sources, les plaines, nous servaient d’indication, pour découvrir le lieu où fut la cité des Troyens. Ne pourrions-nous pas faire de même aujourd’hui, pour retrouver la place d’un temple |
Vous savez, mon cher ami, que lorsque nous étions naguère sur l’emplacement d’Ilion nous n’avons interrogé ni le marbre ni la pierre ; les collines, les sources, les plaines, nous servaient d’indication, pour découvrir le lieu où fut la cité des Troyens. Ne pourrions-nous pas faire de même aujourd’hui, pour retrouver la place d’un temple |