« Les Fleurs du mal (1861)/Une gravure fantastique » : différence entre les versions

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'''LXXI. - Une gravure fantastique'''
 
Ce spectre singulier n'an’a pour toute toilette,
 
Grotesquement campé sur son front de squelette,
 
Qu'unQu’un diadème affreux sentant le carnaval.
 
Sans éperons, sans fouet, il essouffle un cheval,
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Qui bave des naseaux comme un épileptique.
 
Au travers de l'espacel’espace ils s'enfoncents’enfoncent tous deux,
 
Et foulent l'infinil’infini d'und’un sabot hasardeux.
 
Le cavalier promène un sabre qui flamboie
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Le cimetière immense et froid, sans horizon,
 
Où gisent, aux lueurs d'und’un soleil blanc et terne,
 
Les peuples de l'histoirel’histoire ancienne et moderne.