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Tes cheveux ont les bruns ardents des rosiers roux
Et ta robe au tissu mélodieux ondule
Ainsi qu'une eau perfide où chantent les remous.
 
Les pieuvres du printemps guettent les solitudes ;
Le musical avril prépare ses préludes ;
Le gouffre des matins et l'abîme des soirs
S'entr'ouvrent ; les désirs, pareils aux désespoirs,
M'entraînent vers les sanglotantes lassitudes
Que la perversité parsème d'iris noirs.