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Version du 17 mars 2008 à 11:06
Allons ! qu’on me roule ! Je n’ai pas le temps de descendre.
Euripidès !
Qu’est-ce que tu chantes ?
Tu composes juché en, l’air, quand tu peux être en bas. Il n’est pas étonnant que tu crées des boiteux. Et pourquoi as-tu ces haillons tragiques, ces vêtements pitoyables ? Il n’est pas étonnant que tu crées des mendiants. Mais, je t’en prie à genoux, Euripidès, donne-moi les haillons de quelque vieux drame. J’ai à débiter au Chœur un long discours, qui me vaudra la mort, si je parle mal.
Quelles guenilles veux-tu ? Celles que portait, dans son rôle, Oenée, cet infortuné vieillard ?
Non ; pas celles d’Oenée, mais d’un plus malheureux encore.
De Phénix l’aveugle ?
Non, pas de Phénix, non, mais il y en avait un autre plus malheureux que Phénix.