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Le fumier de cheval, d'âne & de mulet y est le plus convenable, eu égard à sa chaleur. Voici ce qu'on doit observer dans la construction d'une bonne couche. |
Le fumier de cheval, d'âne & de mulet y est le plus convenable, eu égard à sa chaleur. Voici ce qu'on doit observer dans la construction d'une bonne couche. |
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1°. Il faut plomber fortement chaque lit de fumier, afin que la chaleur s'y maintienne plus long- |
1°. Il faut plomber fortement chaque lit de fumier, afin que la chaleur s'y maintienne plus long-tems, & que venant à s'affaisser, la ''couche'' conserve son aplomb. |
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2°. On doit faire la ''couche'' & le réchaud tout-ensemble, & leur donner six pieds, dont un de chaque côté sert à la fois de réchaud & de sentier. L'usage, au contraire, est de faire les couches isolées, & d'attendre qu'elles se refroidissent pour y mettre un réchaud. |
2°. On doit faire la ''couche'' & le réchaud tout-ensemble, & leur donner six pieds, dont un de chaque côté sert à la fois de réchaud & de sentier. L'usage, au contraire, est de faire les couches isolées, & d'attendre qu'elles se refroidissent pour y mettre un réchaud. |
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3°. Au lieu d'élever les ''couches'' de deux pieds réduits à un quand |
3°. Au lieu d'élever les ''couches'' de deux pieds réduits à un quand l’affaissement est fait, il convient de les porter à la hauteur de trois pieds. Alors les couches ne seraient pas morfondues, par l'humidité de la terre & par les vapeurs froides qu'elle exhale. Lors des chaleurs & des coups de soleil, le plant n'aurais point alors à souffrir de la réverbération de ses rayons. |
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4°. Il est bon de préférer au terreau, qui n'a que des sucs trop déliés, une terre factice à peu près comme celle des orangers, mais moins ferme & moins compacte, telle que celle des taupinières. |
4°. Il est bon de préférer au terreau, qui n'a que des sucs trop déliés, une terre factice à peu près comme celle des orangers, mais moins ferme & moins compacte, telle que celle des taupinières. |
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5°. Au lieu de semer sur ''couche'' les melons, concombres & autres légumes pour les changer, ce qui évente leurs racines, on fera mieux de les semer dans de petits pots |
5°. Au lieu de semer sur ''couche'' les melons, concombres & autres légumes pour les changer, ce qui évente leurs racines, on fera mieux de les semer dans de petits pots à basilic qu'on enterre jusqu'au bord, & qu'on dépote ensuite sans châtrer leur motte. |
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{{sc|Couche chaude}}, est celle qui est nouvelle & qui conserve toute sa chaleur. On la laisse diminuer pendant huit ou dix jours avant que d'y rien semer. |
{{sc|Couche chaude}}, est celle qui est nouvelle & qui conserve toute sa chaleur. On la laisse diminuer pendant huit ou dix jours avant que d'y rien semer. |
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printems. Elle sert de pépinière aux plantes qui doivent être mises en pleine terre ; elle est fort usitée pour les champignons. Pour construire cette sorte de ''couche'', on commence par creuser la terre de deux pieds ; on remplit ensuite la fosse avec du fumier qui a été auparavant plombé & |
printems. Elle sert de pépinière aux plantes qui doivent être mises en pleine terre ; elle est fort usitée pour les champignons. Pour construire cette sorte de ''couche'', on commence par creuser la terre de deux pieds ; on remplit ensuite la fosse avec du fumier qui a été auparavant plombé & qu'on recouvert de la même terre qui est sortie de la fosse. On tient ce fumier un peu plus élevé que la terre voisine, attendu qu'il tarde peu à baisser de moitié. |
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{{sc|Couche tiède}}. On appelle ainsi une couche dont la chaleur est un peu trop diminuée, & qui a besoin d'être |
{{sc|Couche tiède}}. On appelle ainsi une couche dont la chaleur est un peu trop diminuée, & qui a besoin d'être réchauffée. (''Voyez'' pl. XXVI.) |
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{{sc|Couches}}. ''Construction de nouvelles couches que l’on échauffe par la vapeur de l'eau bouillante''. |
{{sc|Couches}}. ''Construction de nouvelles couches que l’on échauffe par la vapeur de l'eau bouillante''. |
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L'utilité, ou plutôt la nécessité indispensable de la chaleur & de l’humidité pour faire végéter les plantes, a fait imaginer une nouvelle espèce de couches auxquelles on peut les communiquer aussi |
L'utilité, ou plutôt la nécessité indispensable de la chaleur & de l’humidité pour faire végéter les plantes, a fait imaginer une nouvelle espèce de couches auxquelles on peut les communiquer aussi long-tems qu'on veut. |
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Pour cet effet, on construit dans une chambre qui est près des ''couches'', une tourelle de briques T (fig. 1 & 2, pl. X), de six pieds de hauteur, d'un pied de diamètre au sommet, & dix-huit pouces au bas E. |
Pour cet effet, on construit dans une chambre qui est près des ''couches'', une tourelle de briques T (fig. 1 & 2, pl. X), de six pieds de hauteur, d'un pied de diamètre au sommet, & dix-huit pouces au bas E. |
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Près de la chaudière A, ''même fig''., est un réservoir de plomb B C D E, au fond duquel est une soupape V, soudée à l'extrémité d'un tuyau de plomb RP, dont l’ouverture est de six lignes, & qui va s'emboîter dans la chaudière, d'environ un pouce. |
Près de la chaudière A, ''même fig''., est un réservoir de plomb B C D E, au fond duquel est une soupape V, soudée à l'extrémité d'un tuyau de plomb RP, dont l’ouverture est de six lignes, & qui va s'emboîter dans la chaudière, d'environ un pouce. |
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Sur le côté D E du réservoir est un montant qui porte un levier en équilibre, dont chaque extrémité est terminée par deux segmens de cercle |
Sur le côté D E du réservoir est un montant qui porte un levier en équilibre, dont chaque extrémité est terminée par deux segmens de cercle KI, sur lequel sont attachées ; savoir, sur K, une petite chaîne qui tient à la soupape V, & à l'autre un fil d'archal qui entre dans l’alambic, & au bout duquel est une boule de cuivre creuse & fort mince, dont le haut est percé <section end="COUCHE"/> |