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'''COTIERE'''. C'est, dans le jardinage, une bande ou planche de terre qui va en pente, & qui est exposée au midi & abritée pour y semer des primeurs. |
'''COTIERE'''. C'est, dans le jardinage, une bande ou planche de terre qui va en pente, & qui est exposée au midi & abritée pour y semer des primeurs. |
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COUCHE. Dans le jardinage, c'est un amas de fumier qu'on assemble par lits, à la hauteur, longueur, qu'on juge & largeur convenables. On laisse ce fumier s'échauffer, & communément on le couvre d'une certaine épaisseur de terreau, pour ensuite y semer & planter ce qui ne pourroit venir en pleine terre. La largeur d'une couche est d'ordinaire de quatre pieds ; sa hauteur de deux ; quant à sa longueur, elle est arbitraire. |
'''COUCHE'''. Dans le jardinage, c'est un amas de fumier qu'on assemble par lits, à la hauteur, longueur, qu'on juge & largeur convenables. On laisse ce fumier s'échauffer, & communément on le couvre d'une certaine épaisseur de terreau, pour ensuite y semer & planter ce qui ne pourroit venir en pleine terre. La largeur d'une couche est d'ordinaire de quatre pieds ; sa hauteur de deux ; quant à sa longueur, elle est arbitraire. |
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Le fumier de cheval, d'âne & de mulet y est le plus convenable, eu égard à sa chaleur. Voici ce qu'on doit observer dans la construction d'une bonne couche. |
Le fumier de cheval, d'âne & de mulet y est le plus convenable, eu égard à sa chaleur. Voici ce qu'on doit observer dans la construction d'une bonne couche. |
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1°. Il faut plomber fortement chaque lit de fumier, afin que la chaleur s'y maintienne plus long-terms, |
1°. Il faut plomber fortement chaque lit de fumier, afin que la chaleur s'y maintienne plus long-terms, & que venant à s'affaisser, la ''couche'' conserve son aplomb. |
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2°. On doit faire la couche & le réchaud tout-ensemble, & leur donner six pieds, dont un de chaque côté sert à la fois de réchaud & de sentier. L'usage, au contraire, est de faire les couches isolées, & d'attendre qu'elles se refroidissent pour y mettre un réchaud. |
2°. On doit faire la ''couche'' & le réchaud tout-ensemble, & leur donner six pieds, dont un de chaque côté sert à la fois de réchaud & de sentier. L'usage, au contraire, est de faire les couches isolées, & d'attendre qu'elles se refroidissent pour y mettre un réchaud. |
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3°. Au lieu d'élever les couches de deux pieds réduits à un quand l’affaissementest fait, il convient de les porter à la hauteur de trois pieds. Alors les couches ne seraient pas morfondues, par l'humidité de la terre & par les vapeurs froides qu'elle exhale. Lors des chaleurs & des coups de soleil, le plant n'aurais point alors à souffrir de la réverbération de ses rayons. |
3°. Au lieu d'élever les ''couches'' de deux pieds réduits à un quand l’affaissementest fait, il convient de les porter à la hauteur de trois pieds. Alors les couches ne seraient pas morfondues, par l'humidité de la terre & par les vapeurs froides qu'elle exhale. Lors des chaleurs & des coups de soleil, le plant n'aurais point alors à souffrir de la réverbération de ses rayons. |
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4°. Il est bon de préférer au terreau, qui n'a que des sucs trop déliés, une terre factice à peu près comme celle des orangers, mais moins ferme & moins compacte, telle que celle des taupinières. |
4°. Il est bon de préférer au terreau, qui n'a que des sucs trop déliés, une terre factice à peu près comme celle des orangers, mais moins ferme & moins compacte, telle que celle des taupinières. |
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5°. Au lieu de semer sur couche les melons, concombres & autres légumes pour les changer, ce qui évente leurs racines, on fera mieux de les semer dans de petits pots, à basilic qu'on enterre jusqu'au bord, & qu'on dépote ensuite sans châtrer leur motte. |
5°. Au lieu de semer sur ''couche'' les melons, concombres & autres légumes pour les changer, ce qui évente leurs racines, on fera mieux de les semer dans de petits pots, à basilic qu'on enterre jusqu'au bord, & qu'on dépote ensuite sans châtrer leur motte. |
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Couche chaude, est celle qui est nouvelle & qui conserve toute sa chaleur. On la laisse diminuer pendant huit ou dix jours avant que d'y rien semer. |
{{sc|Couche chaude}}, est celle qui est nouvelle & qui conserve toute sa chaleur. On la laisse diminuer pendant huit ou dix jours avant que d'y rien semer. |
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Couche sourde, ainsi nommée, parce qu'elle est enfoncée en terre. On ne la fait qu'au |
{{sc|Couche sourde}}, ainsi nommée, parce qu'elle est enfoncée en terre. On ne la fait qu'au |
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⚫ | printems. Elle sert de pépinière aux plantes qui doivent être mises en pleine terre ; elle est fort usitée pour les champignons. Pour construire cette sorte de ''couche'', on commence par creuser la terre de deux pieds ; on remplit ensuite la fosse avec du fumier qui a été auparavant plombé & a qu'on recouvert de la même terre qui est sortie de la fosse. On tient ce fumier un peu plus élevé que la terre voisine, attendu qu'il tarde peu à baisser de moitié. |
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⚫ | printems. Elle sert de pépinière aux plantes qui doivent être mises en pleine terre ; elle est fort usitée pour les champignons. Pour construire cette sorte de couche, on commence par creuser la terre de deux pieds ; on remplit ensuite la fosse avec du fumier qui a été auparavant plombé & a qu'on recouvert de la même terre qui est sortie de la fosse. On tient ce fumier un peu plus élevé que la terre voisine, attendu qu'il tarde peu à baisser de moitié. |
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L'utilité, ou plutôt la nécessité indispensable de la chaleur & de l’humidité pour faire végéter les plantes, a fait imaginer une nouvelle espèce de couches auxquelles on peut les communiquer aussi longtems qu'on veut. |
L'utilité, ou plutôt la nécessité indispensable de la chaleur & de l’humidité pour faire végéter les plantes, a fait imaginer une nouvelle espèce de couches auxquelles on peut les communiquer aussi longtems qu'on veut. |
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Pour cet effet, on construit dans une chambre qui est près des couches, une tourelle de briques T (fig. 1 & 2, pl. X), de six pieds de hauteur, d'un pied de diamètre au sommet, & dix-huit pouces au bas E. |
Pour cet effet, on construit dans une chambre qui est près des ''couches'', une tourelle de briques T (fig. 1 & 2, pl. X), de six pieds de hauteur, d'un pied de diamètre au sommet, & dix-huit pouces au bas E. |
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La tourelle est fermée par un couvercle L (fig. 2) de terre glaise cuite au four, qui emboîte très-juste & qu'on leste tout autour après avoir mis le charbon dedans, pour intercepter toute communication avec l'air extérieur. |
La tourelle est fermée par un couvercle L (fig. 2) de terre glaise cuite au four, qui emboîte très-juste & qu'on leste tout autour après avoir mis le charbon dedans, pour intercepter toute communication avec l'air extérieur. |
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Cette tour a deux ouvertures au bas ; l’une en h, au-dessus de la grille de fer H, sous laquelle on allume le feu, & l'autre en a, par où l’on retire la cendre, vis-à-vis l’ouverture h, est un trou g qui donne passage à la flamme sous l’alambic A, laquelle monte en ligne spirale r, r, r, r, & s'échappe par la cheminée S, au moyen de quoi le moindre feu suffit pour entretenir l'eau bouillante. L'ouverture h se ferme au moyen d'une porte de tête. |
Cette tour a deux ouvertures au bas ; l’une en ''h'', au-dessus de la grille de fer H, sous laquelle on allume le feu, & l'autre en ''a'', par où l’on retire la cendre, vis-à-vis l’ouverture ''h'', est un trou ''g'' qui donne passage à la flamme sous l’alambic A, laquelle monte en ligne spirale ''r, r, r, r'', & s'échappe par la cheminée S, au moyen de quoi le moindre feu suffit pour entretenir l'eau bouillante. L'ouverture ''h'' se ferme au moyen d'une porte de tête. |
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Près de la chaudière A, même fig., est un réservoir de plomb |
Près de la chaudière A, ''même fig''., est un réservoir de plomb B C D E, au fond duquel est une soupape V, soudée à l'extrémité d'un tuyau de plomb RP, dont l’ouverture est de six lignes, & qui va s'emboîter dans la chaudière, d'environ un pouce. |
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Sur le côté |
Sur le côté D E du réservoir est un montant qui porte un levier en équilibre, dont chaque extrémité est terminée par deux segmens de cercle K I, sur lequel sont attachées ; savoir, sur K, une petite chaîne qui tient à la soupape V, & à l'autre un fil d'archal qui entre dans l’alambic, & au bout duquel est une boule de cuivre creuse & fort mince, dont le haut est percé <section end="COUCHE"/> |