« L’Angleterre depuis la Réforme » : différence entre les versions

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===Troisième partie===
 
En rappelant la manière dont s'est développée la nationalité britannique sous la double influence de la féodalité normande et du protestantisme épiscopal, en retraçant la lutte récente de l'établissement de 1688 contre la liberté de conscience et l'esprit d'égalité, nous avons montré quel faisceau d'influences et d'intérêts résiste encore dans ce pays, à l'invasion de l'esprit nouveau. Ces forces, qui chaque jour perdent du terrain, mais ne le cèdent que pied à pied, en se retrempant au sein mômemême de la défaite, sont, on le sait, au nombre de trois principales :
 
Un système administratif et judiciaire hostile à toutes les innovations, par la nature même des intérêts qu'il protège et de ceux sur lesquels il s'appuie; une aristocratie maîtresse de la totalité du sol, qui paralyse l'opposition des fortunes nouvelles en les admettant dans son sein, et dont le patronage s'étend à tout, depuis le candidat à la chambre des communes jusqu'au pauvre qui réclame la taxe paroissiale;