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RÉVOLUTIONS DE LA QUINZAINE. 4*7 |
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pend ou emprisonne. Cela serait étrange de voir comment |
pend ou emprisonne. Cela serait étrange de voir comment |
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les Chinois |
les Chinois s’y prendraient pour être des révolutionnaires |
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originaux ! |
originaux ! |
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Passons le détroit |
Passons le détroit, revenons en France, c’est-à-dire à Paris. |
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Paris a été singulièrement occupé par cette brochure de |
Paris a été singulièrement occupé par cette brochure de |
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M. de Chateaubriand |
M. de Chateaubriand, que nous vous avions annoncée à l’avance. |
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La brochure de M. de Chateaubriand est encore |
La brochure de M. de Chateaubriand est encore l’ouvrage |
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d’un beau génie ; le royaliste-républicain y perce de |
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toutes parts. |
toutes parts. C’est une nouvelle et dangereuse nuance dans |
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l’opinion, qui pourrait tout renverser, si elle faisait de nouveaux |
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progrès. Quand M. de Chateaubriand a élevé la voix |
progrès. Quand M. de Chateaubriand a élevé la voix |
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de nouveau, plaidant contre les proscriptions inutiles, toute |
de nouveau, plaidant contre les proscriptions inutiles, toute |
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la France a été attentive : les royalistes ont reconnu la voix |
la France a été attentive : les royalistes ont reconnu la voix |
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qui les ralliait à leurs beaux jours; les républicains ont salué |
qui les ralliait à leurs beaux jours ; les républicains ont salué |
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avec transport |
avec transport l’annonce, rendue plus solennelle par le génie, |
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des vérités |
des vérités qu’ils proclament, La brochure de M. de |
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Chateaubriand est un grand coup porté à la monarchie de |
Chateaubriand est un grand coup porté à la monarchie de |
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juillet. Les journaux en ont parlé les uns avec rage, les autres |
juillet. Les journaux en ont parlé les uns avec rage, les autres |
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avec idolâtrie. Les louanges restent, les insultes ont |
avec idolâtrie. Les louanges restent, les insultes ont |
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passé, même celles de M. Fonfrède, sur lesquelles la presse |
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ministérielle a vécu pendant huit jours. |
ministérielle a vécu pendant huit jours. |
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À propos de presse ministérielle, il est impossible de |
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traiter un journal comme le Journal de Paris a été traité à |
traiter un journal comme le ''Journal de Paris'' a été traité à |
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la chambre avant-hier. On lui a dit |
la chambre avant-hier. On lui a dit, à cette pauvre feuille, |
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les injures grossières |
les injures grossières qu’un bourgeois un peu élevé ne dirait |
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pas à son valet. Au reste, à défaut |
pas à son valet. Au reste, à défaut d’éloquence et de grandes |
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tirades |
tirades, nos députés ont l’injure à la bouche. Les démentis |
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ne se comptent plus. On |
ne se comptent plus. On s’injurie, on se dispute, on s’interrompt, |
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on vient |
on vient, on s’en va, on demande des congés ; |
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on fait {{corr|de|des}} appels nominaux, on imprime le nom des absens |
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dans le Moniteur. Rien |
dans le ''Moniteur''. Rien n’y fait. Les plus célèbres démentis |
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de la semaine, |
de la semaine, c’est le démenti de M. Tiburce Sébastiani à |