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écrite, entre le roi Charles VII et le comte de Savoisy :
écrite, entre le roi Charles VII et le comte de Savoisy :


LE ROI, se retournant vers le Comte.
{{PersonnageD|LE ROI,|c|se retournant vers le Comte.}}


A. nous deux maintenant. — C’est franche félonie
<poem>À nous deux maintenant. — C’est franche félonie
D’avoir bâti si haut votre chàtellenie,
D’avoir bâti si haut votre châtellenie,
Comte de Savoisy, qu’il la faille chercher,
Comte de Savoisy, qu’il la faille chercher,
Comme le nid d’un aigle, au faîte d’un rocher ;
Comme le nid d’un aigle, au faîte d’un rocher ;
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Que si, comme Jean six, vous nous deveniez traître,
Que si, comme Jean six, vous nous deveniez traître,
Vos murs sont de hauteur et de force, je croi,
Vos murs sont de hauteur et de force, je croi,
A donner pour long-temps besogne aux gens du roi.
À donner pour long-temps besogne aux gens du roi.</poem>
LE COMTE.


{{Personnage|LE COMTE|c}}
Notre siie a raison ; mais cette citadelle,
Si forte qu’elle soit, est encor plus fidèle.
LE ROI, avr- « mélancolie,


<poem>Notre sire a raison ; mais cette citadelle,
Mon vieux comte, combien m’ont parlé comme toi,
Si forte qu’elle soit, est encor plus fidèle.</poem>
Qui depuis cependant ont parjure leur loi !

{{PersonnageD|LE ROI,|c|avec mélancolie.}}

<poem>Mon vieux comte, combien m’ont parlé comme toi,
Qui depuis cependant ont parjuré leur loi !</poem>