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{{t|Il ne leur reste qu’à subjuguer le Cap, et toute la colonie est aux fers, ''et tous les nègres révoltés seront soldats libres'' contre les mal-heureux blancs, dont les plus à plaindre ne seront pas ceux qu’on expulse et dont on s’empare des propriétés ; mais ce sont ceux-là, femmes, enfans, vieillards, qui vont rester après le départ du convoi, sur lesquels je verse des larmes de sang.
{{t|Il ne leur reste qu’à subjuguer le Cap, et toute la colonie est aux fers, ''et tous les nègres révoltés seront soldats libres'' contre les malheureux blancs, dont les plus à plaindre ne seront pas ceux qu’on expulse et dont on s’empare des propriétés ; mais ce sont ceux-là, femmes, enfans, vieillards, qui vont rester après le départ du convoi, sur lesquels je verse des larmes de sang.


Vous allez donc de sang-froid les voir se faire un ''château fort'' de la maison ''du gouvernement'' et des casernes qui les avoisinent, et qui ne sont occupées que ''par les hommes de couleur'' et les dragons d’Orléans, vraies gardes prétoriennes dévouées à tous les caprices tyranniques de nos Nérons et de nos Tibères.
Vous allez donc de sang-froid les voir se faire un ''château fort'' de la maison ''du gouvernement'' et des casernes qui les avoisinent, et qui ne sont occupées que ''par les hommes de couleur'' et les dragons d’Orléans, vraies gardes prétoriennes dévouées à tous les caprices tyranniques de nos Nérons et de nos Tibères.