« Lucrèce Borgia/Édition J. Louis, 1833 » : différence entre les versions

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Les mêmes, Gennaro.
 
Dona Lucrezia, à part.
Gennaro !
 
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Est-ce que vous connaissez cet homme ?
 
Dona Lucrezia, à part.
C’est Gennaro ! -quelle fatalité, mon dieu !
Elle le regarde avec angoisse ; il détourne les yeux.
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Don Alphonse.
Seigneur capitaine, un crime de lèselèze-majesté
humaine a été commis ce matin vis- à-vis devis la maison
que vous habitez. Le nom de notre bien-aimée
épouse et cousine dona Lucrezia Borgia a été
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Don Alphonse.
Vous voyez bien que votre altesse est mal
renseignéeinstruite. Laissez-moi l’interroger. -capitaine
Gennaro, êtes-vous celui qui a commis le crime ?
 
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Il n’y a qu’un instant, vous êtes entrée chez
moi comme la tempête, irritée et pleurante, vous
vous êtes plainteplaint à moi d’un outrage fait à vous,
vous avez réclamé avec injure et cris la tête du
coupable, vous m’avez demandé ma parole ducale
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moi n’ont pas coutume de laisser leur foi en gage.
Vous avez ma parole, il faut que je la retire. J’ai
juré que le coupable mourrait, il mourra. Sur mon
ame, vous pouvez choisir le genre de mort.
 
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fait ni dû faire. Hé ! L’histoire des pays est pleine
de cela. Ni rois ni nations ne pourraient vivre un
jour avec la rigidité des sermentssermens qu’on tiendrait.
Entre nous, Alphonse, une parole jurée n’est une
nécessité que quand il n’y en a pas d’autre.
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Dona Lucrezia.
Si vous m’aimez, Alphonse, vous ne me refuserez
pas plus longtempslong-temps. Et s’il me plaît d’essayer
de la clémence, à moi ? C’est un moyen de me
faire aimer de votre peuple. Je veux que votre