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Nous diviserons donc cet article en : {{sc|Tours flanquantes}}, ''ouvertes ou fermées à la gorge'' ; {{sc|Tours réduit}}, ''tenant lieu de donjons ou dépendant de donjons'' ; {{sc|Tours de guet, Tours isolées}}, ''postes, tours de signaux, de passages, de ponts, de phares.''
Nous diviserons donc cet article en : {{sc|Tours flanquantes}}, ''ouvertes ou fermées à la gorge'' ; {{sc|Tours réduit}}, ''tenant lieu de donjons ou dépendant de donjons'' ; {{sc|Tours de guet, Tours isolées}}, ''postes, tours de signaux, de passages, de ponts, de phares.''


<includeonly>{{t4|'''{{sc|Tours flanquantes}}'''||fs=100%|align=left}}.</includeonly><noinclude>{{ancre|Tours flanquantes|{{sc|Tours flanquantes}}}}.</noinclude> Les tours flanquantes établies suivant la tradition romaine, qui se perpétua en Occident jusqu’à l’époque des grandes invasions normandes, sont (à moins qu’elles ne dépendent de portes) généralement pleines jusqu’à une certaine hauteur au-dessus du fossé ou du sol extérieur, afin de résister à l’effort des engins d’attaque ou à la sape ; leur flanquement ne commence donc qu’au niveau des chemins de ronde des courtines, et consiste en des ouvertures assez larges masquées par des mantelets mobiles de bois. Ce premier flanquement est surmonté de l’étage supérieur crénelé, formant couronnement et second flanquement. Cet étage supérieur est couvert par un comble, de manière à mettre le crénelage à l’abri, ou découvert, le comble étant alors établi en contre-bas du chemin de ronde ou au ras de ce chemin de ronde.
{{ancre|Tours flanquantes|{{sc|Tours flanquantes}}}}. Les tours flanquantes établies suivant la tradition romaine, qui se perpétua en Occident jusqu’à l’époque des grandes invasions normandes, sont (à moins qu’elles ne dépendent de portes) généralement pleines jusqu’à une certaine hauteur au-dessus du fossé ou du sol extérieur, afin de résister à l’effort des engins d’attaque ou à la sape ; leur flanquement ne commence donc qu’au niveau des chemins de ronde des courtines, et consiste en des ouvertures assez larges masquées par des mantelets mobiles de bois. Ce premier flanquement est surmonté de l’étage supérieur crénelé, formant couronnement et second flanquement. Cet étage supérieur est couvert par un comble, de manière à mettre le crénelage à l’abri, ou découvert, le comble étant alors établi en contre-bas du chemin de ronde ou au ras de ce chemin de ronde.


Voici (fig. 1) un type de ces tours de la fin de l’empire romain<ref>Tours visigothes de {{DRAFL2|C|Carcassonne|Carcassonne}} ; tours d’{{DRAFL2|A|Autun|Autun}}, de Cologne, de Dax ; tours de Rome du temps de Bélisaire.</ref>, ouvertes à la gorge, mais interrompant les chemins de ronde des courtines.<includeonly>[[File :Tour.romaine.png|440px|center]]</includeonly>
Voici (fig. 1) un type de ces tours de la fin de l’empire romain<ref>Tours visigothes de {{DRAFL2|C|Carcassonne|Carcassonne}} ; tours d’{{DRAFL2|A|Autun|Autun}}, de Cologne, de Dax ; tours de Rome du temps de Bélisaire.</ref>, ouvertes à la gorge, mais interrompant les chemins de ronde des courtines.<includeonly>[[File :Tour.romaine.png|440px|center]]</includeonly>