« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Portail » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Contenu remplacé par « {{TextQuality|100%}}<div class="text"> {{NAD|P|Port|Porte|7}} <pages index="Viollet-le-Duc - Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe sièc... »
 
Ligne 1 :
{{TextQuality|100%}}<div class="text">
{{NAD|P|Port|Porte|7}}
{| width=100% border="0"
| width=33%<pages styleindex="background: #ffe4b5"Viollet-le-Duc |- <center>< [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, 1854-1868, Tometome 7,.djvu" from=316 fromsection=s2 to=317 tosection=s1 Port|Port]]</center>
<references />
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index alphabétique - P|Index alphabétique - P]]</center>
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Porte|Porte]] ></center>
|-
|
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index Tome 7|Index par tome]]</center>
|
|}
 
=== PORTAIL ===
s. m. Avant-porte. Ébrasements ménagés extérieurement en
avant des portes principales des églises pour former un abri. Ce qui distingue
le portail du porche, c'est que le portail ne présente pas, comme
le porche, une avancée en hors-d'œuvre, mais dépend des portes
elles-mêmes.
Bien que les portes des cathédrales de Paris, de Bourges,
d'Amiens, de Reims, de Rouen, de Sens, de Senlis, soient abritées par
des voussures profondes surmontées même de gâbles, comme à Amiens
et à Reims, cependant on ne saurait donner à ces saillies le nom de
porches.
 
Les portails de nos grandes églises ont fourni aux architectes du
moyen âge des motifs splendides de décoration. Ils sont ornés
habituellement
de nombreuses statues, de figures et de bas-reliefs, sur les
pieds-droits en ébrasement, sur les voussures et dans les tympans
au-dessus
des portes. Cette disposition des portails d'églises appartient à notre pays,
à l'architecture issue de l'Île-de-France au XII<sup>e</sup> siècle, et certainement
on y reconnaît la marque d'un sentiment vrai et grand de l'art décoratif.
Entourer ainsi les portes principales des églises d'un monde de statues et
de bas-reliefs formant parfois une suite de scènes dramatiques, c'est une
idée hardie, neuve, et qui produit un grand effet, car on ne saurait fournir une place plus favorable au statuaire. Les ébrasements obliques, éclairés
par le soleil de la manière la plus variée, donnent aux sculptures un
relief qui semble leur prêter la vie. Aussi la plupart de ces grands portails,
tels que ceux de Notre-Dame de Paris, de Reims, d'Amiens, forment
de véritables poëmes en pierre qui attirent toujours l'attention de
la foule (Voy. [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Porte|Porte ]].)